HOMO CHRISTUS
Guide d'un chemin vers la Paix
Émergence de l'homme et de la femme Christ
« Ce livre est un fruit du Ciel, tombé dans ton cœur et mûri dans la douleur, l’abandon, l’écoute, et la fidélité. Il n’appartient à personne d’autre qu’à Celui qui l’a inspiré » - S.C.
Merci à celui qui m’a ouvert la Voie,
Merci à celui qui a porté Sa Voix pour moi quand je n’y arrivais plus,
Merci à celui qui a porté le feu pendant que je traversais la nuit, et qui a maintenu la forme pendant que je la laissais se dissoudre, car il a été le gardien silencieux d’un Temple en gestation,
Merci à celui qui m’a appris à vivre,
Merci à celles qui ont été là à chaque pas,
Et merci à tous ceux qui m’ont permis de faire beaucoup d’erreurs en toute sécurité.
PREMIERS CONTACTS : Une réponse à mes questions
I – YHWH m’a dit : Écris la Prophétie
II – La Grande Révélation : d’Homo Sapiens à Homo Christus
Être souverain en son Royaume
Les relations avec autrui
Les parts d’ombre
Le karma et les relations
La responsabilité
La mutation
Le discernement
Les signes et synchronicités
III – La Transparence : Clé de l’Évolution
La caractéristique primordiale
Étape 1 : Être transparent avec vous-même
Étape 2 : Apprendre à accepter ce que vous avez vu comme ni bien ni mal mais comme l’Unité qui s’exprime en vous
Étape 3 : Apprendre à accepter cette Unité chez l’autre, lui laissant la possibilité d’être transparent avec vous sans que cela ne vienne déranger votre équilibre intérieur
IV – La Nouvelle Sexualité : Le Retour du Féminin Divin
Le conditionnement de la Femme
MÉTHODOLOGIE d'un chemin vers la Paix
I – Prenez conscience des forces invisibles qui œuvrent
Si tu étais Dieu, quelle stratégie utiliserais-tu pour guider les gens vers la Vérité ?
Si tu étais Satan, comment ferais-tu pour empêcher les gens de connaître la Vérité sur Dieu ?
II – Identifiez les fondements de votre personnalité
La roue du changement d’Hudson
Phase 1 : Tout va bien
Phase 2 : C’est plus comme avant
Phase 3 : Dépression
Phase 4 : Renaissance
Identification de votre blessure d’Âme
Le Rejet
L’Abandon
L’Humiliation
La Trahison
L’Injustice
Test de la symbolique inconsciente
III – Explorez votre Temple Intérieur
IV – Comprenez la nature de votre véhicule terrestre
Qu’est-ce qu’un atome ?
Qu’est-ce que l’énergie ?
Qu’est-ce que la matière ?
Qu’est-ce qu’un égrégore ?
Vibrer haut, vibrer bas
Création et mal-création
La vérité sur votre véhicule terrestre
Pourquoi vos corps subtils sont-ils invisibles ?
Qu’est-ce qu’une fréquence ?
Pourquoi ne sait-on pas tout ça ?
Le Corps Physique
Le Corps Éthérique
Le Corps Émotionnel (ou Astral)
Le Corps Mental
Le Corps Causal
Le Corps Bouddhique
Le Corps Divin (ou Atome divin)
D’où viennent les pensées ?
Comment se fait la rencontre entre une pensée et le corps mental d’un individu ?
Qu’est-ce qu’une croyance ?
Identifier une croyance
Qu’est-ce qu’une émotion ?
Comment maîtriser son corps émotionnel ?
Qu’est-ce que le Corps de Souffrance ?
V – Entrez dans le Nouveau Paradigme
Une nouvelle façon de communiquer
Les bases de la communication responsable, authentique et bienveillante
La communication consciente
Révéler le coach qui vit en vous
Définition du coach
Le rôle du coach
Les règles du coach
Les outils du coach
La congruence du coach
Le silence dans la communication
Les effets de la non-écoute
Le silence est d’or
Lois physiques
Lois sensorielles
Lois morales
Lois juridiques
Lois relationnelles
Lois karmiques
Le Lion et la Tortue
L’émergence de l’homme et de la femme Christ
De l’Homme ordinaire à l’Homme Christ
L’Âme et la Personnalité
La communication entre le Saint-Esprit et la Personnalité
Le Plan de la Pensée de Dieu
Le chemin du discipulat
La réalité en miroir
Souveraineté personnelle et discernement
Authenticité et vulnérabilité
Responsabilité et notion de victime
La solitude sur le chemin du discipulat
Garder la Vision
ET APRÈS : Une introduction à ce qui s'en vient
I – Nouvelles Définitions pour sortir des dogmes
Jésus n’est pas celui que vous croyez
Dieu n’est pas celui que vous croyez
La première vague d’Hommes Christ
Faites régner la Paix comme un Christ
Sortez de la prison du monde de la forme
Renaissance christique silencieuse
J’ai découvert comment devenir Christ
Le tri des âmes a actuellement lieu
Tout ce que je vois autour de moi ne signifie rien
Ne soyez pas pressé, car le temps est votre allié
II – Nouvelles Lois : Renversement de la Vision
Le temps de l’Apocalypse : s’entraîner à la justesse d’esprit
Le casse-tête de l’Unité pour l’égo
Il ne veut pas que vous guérissiez
III – Nouveau Monde : Dernier pas
La Voix de l’Esprit est la manifestation du Saint-Esprit sur Terre et enseigne la Paix en portant Sa Voix.
Elle est le fruit d’un chemin ; celui d’une mortelle qui a entendu et répondu à l’Appel de Dieu Son Père Qui la rappelait à la Maison. C’est alors qu’Il lui a envoyé Son Instructeur, le Saint-Esprit, et qu’elle a fait le choix d’écouter Sa Voix Qui la guida sur le chemin du Retour.
Tout en foulant ce chemin, elle a pris soin de rédiger une méthode qu’elle affina au fil de ses pas et qu’elle partage désormais avec ceux qui font aussi le choix du Retour, pour les inspirer et les aider.
Ce livre est un guide rédigé par cette mortelle renaissant mais revu et corrigé par le Saint-Esprit afin de vous délivrer non pas la Vérité mais la Perception Juste de cette Vérité qui vous ouvrira les Portes du Royaume.
HOMO CHRISTUS - Guide d’un chemin vers la Paix - Émergence de l’homme et de la femme Christ
Copyright © 2025 La Voix de l’Esprit
Graphisme, textes, images et mise en page : La Voix de l’Esprit
Première impression : Août 2025
Tous droits réservés
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Autoédition
ISBN : 979 8 28635 674 4
Dépôt légal à la BnF : Août 2025
Table des matières > Introduction > PARTIE 2 – Chapitre V : Entrez dans le Nouveau Paradigme > Le silence dans la communication
V – Entrez dans le Nouveau Paradigme
Le silence dans la communication
Qu’il soit seul ou accompagné, le commun des mortels a une peur automatique du silence et du rien-faire qui le pousse à parler et à s’activer constamment, à remplir les silences par le bruit multimédia ou par ce qu’on appelle le « social talk », parler de la pluie et du beau temps ou de toute autre chose sans réel intérêt pour remplir ces silences gênants. En présence de quelqu’un, on a cette impulsion naturelle à entrer en communication avec elle, ressentant de manière automatique que l’inverse serait anormal. Et c’est tout naturel, en effet, car nous sommes conçus pour entrer en communication avec nos pairs et pour fonctionner ensemble. Mais la communication ne passe pas seulement par la parole, elle passe aussi par les regards, la présence et … les silences.
Dans toute communication, le silence est aussi important que la parole. Il permet des temps d’introspection qui, à eux seuls, peuvent apporter les compréhensions nécessaires à la résolution recherchée.
Pour le coaché (celui qui consulte), le silence se caractérise souvent par une rupture dans le débit de paroles provenant d’une difficulté à exprimer ce qu’il pense ou ressent, ou d’une pudeur à aborder certains aspects de sa vie. Mais cela peut aussi simplement être un temps pour reprendre sa respiration, une pause ou un instant pour faire le point en soi et laisser les pensées s’organiser car, à mesure qu’il parle, il déterre en lui des choses qu’il n’avait pas vues. Je vous parle ici de la relation coach-coaché mais n’oubliez pas que c’est juste un exemple pour vous parler de tout un chacun, qu’il parle avec lui-même ou quelqu’un d’autre.
Pour le coach (celui qui écoute), le silence est une présence bienveillante et active, une manière de montrer son entière disponibilité et intérêt pour ce qui est dit. C’est une façon d’offrir au coaché l’espace sécurisant dont il a besoin pour exprimer ce qui se passe en lui. La différence est subtile mais, en tant que coaché, un coach avec une attitude d’écoute passive et silencieuse donne l’impression de ne pas être écouté, qu’il a la tête ailleurs. Cela se voit dans son regard vide et dans sa manière automatique et/ou décalée de poser les questions. Au contraire, quand on a affaire à un coach avec une attitude d’écoute active et silencieuse, cela donne une impression sécurisante qu’on est réellement écouté et que ce qu’on dit a réellement de l’intérêt. Dans un sens comme dans l’autre, nous avons tous déjà ressenti ou fait ressentir cela.
De plus, il est nécessaire d’oublier toute notion d’urgence en communication personnelle ou interpersonnelle. Celui qui est écouté a le temps d’observer ce qu’il se passe en lui et de trouver les mots les plus justes pour l’exprimer. De même, celui qui écoute a le temps de comprendre ce qu’il entend et de laisser venir les questionnements qui lui permettront d’en savoir plus. Il est important que le coach soit à l’aise avec les temps de silence car c’est ainsi qu’il mettra à l’aise le coaché.
Le « confort » du silence est un indicateur de l’harmonie de la relation. Il y a des gens avec qui nous n’avons pas besoin de parler car seule leur présence suffit. Enfin, les silences ont le potentiel des révélations les plus grandes. La Vérité se trouve dans le silence du Rien et il suffit de lui laisser l’espace dont elle a besoin pour se révéler d’elle-même.
Les effets de la non-écoute
Un dialogue de sourd. Voici un extrait de « Brassens, toute une vie pour la chanson », éditions Le Centurion, Paris 1975, dans lequel le Père André Sève, religieux assomptionniste[1] et auteur de livres spirituels, interroge Georges Brassens :
« Georges Brassens : Tu sais, à force de réciter des poèmes en classe, et d’écouter des chansons, on voit à peu près comment ça se fabrique.
André Sève : Mais tu as travaillé la versification ?
G.B. : La plupart de ceux qui écrivent des chansons n’ont pas étudié la versification. On est fait pour écrire des chansons ou on n’est pas fait pour ça. Si on est fait pour ça, on n’a pas tellement besoin d’apprendre les règles.
A.S. : Toi, tu les as apprises ?
G.B. : Oui, plus tard, parce que je raffinais un peu, mais…
A.S. : Tu en as conservé de tes premières chansons ?
G.B. : Non, on peut écrire des chansons sans… Tu ne m’écoutes pas ?
A.S. : Non, c’est parce que…
G.B. : Tu suis ta pensée, je sens ça. Tu viens ici avec des idées préconçues et tu veux toujours suivre ton chemin, pas le mien. Quand j’avance quelque part sur une idée, il faut me laisser partir et tu t’arrêtes. Là, j’aurais pu dire des choses mieux. Mais il faut du temps pour que ça vienne.
A.S. : On y reviendra.
G.B. : Il ne faut pas dire qu’on y reviendra, il faut qu’on continue de parler, sans que tu t’occupes des questions que tu as fabriquées ou que toi, tu veux suivre… Veux-tu Brassens ou veux-tu fabriquer Brassens ? Si tu suis ton idée, tu perds ce que moi, en suivant ce qui venait, j’allais te dire…
A.S. : Les spécialistes n’ont pas su m’ouvrir à tes musiques, ni même tellement à tes textes.
G.B. : Parce que toi, tu ne t’ouvres que si tu veux. Depuis que tu me questionnes, je le vois bien. Quand je t’explique quelque chose qui ne coïncide pas avec ce que tu voulais que je dise, tu détournes la conversation.
A.S. : Moins maintenant après trois jours d’écoute.
G.B. : D’écoute ! Si on veut. Non, tu attends, tu attends et quand ça coïncide avec ce que tu attends, pof, ça fait tilt, tu me regardes d’une façon vivante, tu es ouvert. Mais quand ça ne coïncide pas, je vois ton visage sans vie, tu sais, j’apprends beaucoup sur toi en observant ton comportement d’interviewer. Tu arrives ici avec un Brassens entièrement préfabriqué dans ta petite tête et tu veux me faire entrer là-dedans. La seule chose qui t’intéresse, c’est de me faire dire ce que, d’après toi, Brassens doit dire, ce que Brassens doit être. Tu pourrais avoir le vrai Brassens, et en tout cas un Brassens inattendu. Mais tu t’es préparé au Brassens que tu veux. On attend toujours les êtres comme on les veut, on n’est pas prêt à la surprise. »
Le silence est d’or
Un révélateur de vérité. Voici un extrait de « Si je mens… » par Françoise Giroud, aux éditions Stock, 1972 :
« … Au même moment, il s’est passé une scène d’une autre nature, mais sans doute aussi décisive, avec Churchill.
Quand Chamberlain a compris qu’il n’était pas le Premier ministre capable d’être le chef de l’Angleterre en guerre, il a choisi lui-même son successeur, comme c’était alors la tradition au sein du parti conservateur anglais. Et il a désigné Lord Halifax. Pour donner le maximum d’atouts au gouvernement, il a souhaité que Churchill fasse partie du cabinet. Il l’a convoqué et lui a dit :
« Halifax est le meilleur. Mais nous avons besoin de vous. Acceptez-vous d’être le numéro deux ? »
Churchill par patriotisme, par devoir, par cette authentique grandeur qu’est l’abnégation devant l’intérêt supérieur, a dit oui. Quelques heures après, un homme qui avait un peu de génie, Lord Beaverbrook, le tycoon de la presse anglaise, demande à Churchill de le recevoir d’urgence et lui dit : « Il paraît que vous avez accepté qu’Halifax soit Premier Ministre ? Ce n’est pas possible ! »
Churchill répond qu’il s’agit là d’une affaire d’État et qu’il n’en discutera pas avec lui. Beaverbrook insiste. Churchill remarque qu’il ne pouvait pas faire autrement. Beaverbrook dit : « C’est un crime contre la nation. Il n’y a que vous qui puissiez mobiliser la Grande-Bretagne », il insiste, il discute ; Churchill est au fond convaincu de ce que dit Beaverbrook mais objecte ; « J’ai donné ma parole, je ne la reprendrai pas. »
Alors Beaverbrook dit : « Je vous demande une seule chose. Quand vous serez convoqué par Chamberlain avec Halifax et qu’il vous demandera de confirmer votre acceptation, restez silencieux trois minutes. Trois vraies minutes. Cent-quatre-vingts secondes, avant de dire oui. Au nom de l’Angleterre, je vous le demande ! » Churchill trouve cela saugrenu et ne voit pas comment ça pourrait changer la situation, mais il a de l’amitié et de l’estime pour Beaverbrook. Il promet.
Le lendemain, Churchill et Halifax sont dans le bureau de Chamberlain, à Downing Street. Et Chamberlain dit : « Voulez-vous, je vous prie, confirmer à Lord Halifax que vous acceptez d’entrer dans son cabinet ? »… Et Churchill se tait.
Dix secondes. Trente secondes. Cinquante secondes. Il se tait. Une minute. Il se tait. Une minute et demie, il se tait. Avant que les trois minutes se soient écoulées, Lord Halifax disait : « Je crois que c’est Winston Churchill qui doit être Premier Ministre. »
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces trois minutes ont joué un rôle majeur dans l’histoire de la Deuxième Guerre. »
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[1] Les Augustins de l’Assomption (Assomptionnistes) sont des religieux catholiques fondée à Nîmes par le père Emmanuel d’Alzon en 1845. De spiritualité augustinienne et alzonienne, ils vivent en communauté apostolique et recherchent la croissance du Royaume de Dieu en eux et autour d’eux par amour du Christ (source Wikipédia).