HOMO CHRISTUS

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I – Nouvelles définitions pour sortir des dogmes

Notre Frère Jésus

Posons-nous un instant pour nous rendre compte du prodige dont nous a fait don notre Frère Jésus. Ce grand homme, ce Christ, qui est né comme nous dans la plus grande faiblesse de la chair, un nourrisson sans défense, dans une famille pauvre et au sein d’un peuple en proie à de grandes injustices, de grandes souffrances et sans réel avenir au vu de sa résignation maladive et de son aveuglement profond.

Dès l’âge de 5 ans, il commençait déjà à exprimer des idées novatrices sur Dieu, celui qu’il appelait son Père. Il se confrontait chaque jour à ce qu’il voyait comme des incohérences divines. Et c’est son premier pèlerinage au Temple lors de la Pâques de sa 10e année qu’il fut définitivement désillusionné. Lui qui mettait tant d’espoir dans ce Temple dont tout le monde parlait avec éloge. Mais il ne vit que crime et commerce, et non adoration pour son Père. Loin de condamner tout ce qu’il voyait, il voulait comprendre. C’est ainsi qu’il décida d’aller écouter ce que disaient ces grands chefs religieux. Il entendit alors pour la première fois que de mécompréhensions sur son Père. C’est naturellement qu’il posa ses premières questions et qu’il se retrouva à expliquer les écritures à la place des grands chefs. Il fit grande impression et, déjà, certains voyaient en lui une âme bien singulière qui leur rappelait celui qui avait été annoncé.

Pourquoi ? Comment ces Enfants de Dieu en étaient-ils arrivés à tant s’éloigner de la Vérité du Père et comment faire pour leur rouvrir les yeux afin qu’ils voient à nouveau cette vérité ? se demandait-il.

C’est alors qu’à ses 12 ans, l’âge du mariage, et sous la pression des nombreuses prétendantes que les pères étaient pressés de marier avec le jeune homme le plus aimable, respectueux et éclairé qu’ils aient connus, il s’enfuit de chez lui pour assouvir sa soif de vérité. Il intégra une caravane de voyageurs qui partait pour les Indes car il avait ouïe dire que, là-bas, on connaissait son Père comme il Le connaissait lui-même. Ses idées et ses discours firent vite sensation dans les temples d’Orient et au sein des sectes religieuses, sans parler de son jeune âge qui intrigua. Les plus éclairés le reconnurent et savaient qu’il était le nouveau Bouddha, Issa, le nouveau prophète, l’élu choisi entre tous pour être une fois de plus le Temple vivant du seul vrai Dieu, comme d’autres avant lui.

Ce jeune homme déterminé n’avait qu’une seule idée en tête : comprendre les croyances de son époque et trouver les failles à l’origine de tous ces imbroglios religieux. Non pour les dénoncer mais pour les corriger avec une approche positive. En effet, il existe deux façons de restaurer la vérité : dénoncer ce qui existe pour le corriger ou proclamer simplement la vérité sans dire un mot sur ce qui est à corriger. Soucieux, en effet, de ne pas vexer ces grands chefs religieux qui ont sincèrement essayé de dire la vérité sans l’avoir comprise, il voulait adopter une approche la plus respectueuse possible : dire simplement la vérité sans relever les mauvaises interprétations et leurs conséquences. À quoi bon ? La vérité se suffit à elle-même. Il avait compris qu’énoncer une vérité suffisait à éclairer l’esprit. Nul besoin de déblatérer sur les non-vérités.

Accueilli par les sages d’Orient, il apprit le sanskrit et le pali avec une grande rapidité car il voulait pouvoir lire et comprendre par lui-même les grands textes fondateurs dont ces moines étaient les gardiens. Les vedas et tous les textes bouddhiques, védiques, brahmaniques ou soudras y passèrent. Il lisait, il comprenait, il apprenait et il identifiait les erreurs et les causes de mauvaises interprétations. Il lui fallut seize ans pour trouver toutes les réponses qu’il cherchait et devenir Christ. Les grands Maîtres Christ d’Inde lui avaient appris à devenir Christ lui-même. Il voulait trouver la Vérité de son Père pour la vivre lui-même afin de pouvoir ensuite montrer le chemin vers son Père en marchant respectueusement sur celui de ses frères aveugles. En effet, imaginez que vous vous soyez perdu, que votre frère qui vous aime plus que lui-même vous dise « attends-moi là, je prends de l’avance sur le chemin pour trouver l’arrivée et je reviens te chercher ». Voilà ce que fit Jésus pour nous. Il lui fallut seize ans pour trouver le chemin de la sortie et c’est à l’âge de 28 ans qu’il revint sur sa terre natale pour commencer à guider ses Frères, et jamais plus il ne s’arrêta de le faire.

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi rien n’était dit dans la Bible sur Jésus après ses 12 ans ? Qu’était-il devenu ? Où était-il ? Qu’avait-il pu bien faire entre ses 12 et 30 ans ? Selon certaines interprétations, il aurait vécu à Nazareth dans la plus grande discrétion à travailler le bois jusqu’à l’âge de ces 30 ans, début de son ministère public. Pensez-vous vraiment que Jésus ait pu passer dix-huit ans de sa vie à se contenter du métier de menuisier après avoir reçu de telles inspirations divines, et après avoir constaté une telle méconnaissance du Père ? Vous en seriez-vous contenté ? N’auriez-vous pas cherché à en savoir plus ? La faim de Vérité ne vous aurait-elle pas animé au point de tout quitter pour savoir ? Lui si. Pourquoi donc dans la Bible personne ne parle de lui entre son jeune âge et le début de son ministère public ? Car aucun de son peuple n’en savait rien, ni même ses apôtres bien plus tard. Tout ce temps, le petit Jésus était en Inde, au Pendjab, où il fut éduqué et grandit parmi les plus grands sages bouddhiques qui l’initièrent à la même connaissance que le fait le Saint-Esprit pour nous aujourd’hui. Là-bas, il tentait déjà de restaurer la vérité au sein des groupes religieux égarés et ayant vent des difficultés que vivaient ses frères juifs, il revint finalement à Jérusalem à l’aube de ses 30 ans pour rétablir la vérité.

La suite, tout le monde la connaît.

Jésus vit toujours. Jésus-Christ a toujours été parmi nous et il vient en aide à tous ceux qui l’appellent.

Mais souvenez-vous, il ne fera rien à votre place. La meilleure prière que vous puissiez lui adresser, à Lui ou à Notre Père, ce n’est pas « Jésus sauve moi » mais « Jésus enseigne-moi la Vérité » et tenez-vous prêt.

Enfin, Jésus n’a jamais voulu qu’on bâtisse des églises en son nom. Il n’a jamais voulu être le chef de ces institutions, ni être vénéré pendant les messes. Il n’a jamais voulu être objet d’adoration ni qu’on en fasse une idole de marbre. Le message de Jésus n’était pas « louez-moi » mais « aimez-vous les uns les autres comme je vous aime ». Malgré les multiples égarements de l’Homme, le jour tant attendu, et que Jésus nous avait promis, est arrivé.

Qui de vous saura tirer un trait avec Amour sur tous les enseignements exotiques et divergents pour embrasser pleinement son simple et unique message « aimez-vous les uns les autres comme je vous aime » ? Il n’y a qu’une chose à apprendre au quotidien : aimer. Celui qui donne tout mais n’aime que lui-même ne pourra être reçu en Christ. Celui qui enseigne avec dévotion mais qui n’aime qu’à moitié ne pourra être reçu en Christ. Seul celui qui sait aimer sans condition sera Christ. Et pour savoir aimer de cette façon, il faut vivre le fait que l’autre c’est vous, et que pour être capable de l’aimer ainsi, il faut apprendre à le faire avec vous-même. Il faut comprendre que l’autre n’a jamais aucune attaque pour vous et que prendre les choses personnellement est une occasion ratée d’en apprendre plus sur vous-même. Christ, le Fils de Dieu est invulnérable, et là où vous voyez une attaque, il a en fait un nouvel enseignement sur vous pour vous.

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