HOMO CHRISTUS

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IV – Comprenez la nature de votre véhicule terrestre

Le corps Mental

« Comment mes pensées peuvent-elles véritablement conditionner mon expérience ? »

Pour rappel, le corps mental est tout ce qui constitue vos pensées, vos réflexions, vos souvenirs, votre vision du monde, vos références mentales et vos croyances. C’est votre ordinateur interne qui enregistre en base tout ce qu’il rencontre, l’ajoutant à tout ce que vos parents vous ont transmis lors de votre naissance et de votre éducation.

Pour mieux comprendre la relation mental/émotion/comportement, reportez-vous au schéma de la page suivante.

Ce schéma explique que lorsqu’une situation se présente à vous, le corps mental s’interpose instantanément pour analyser la situation afin de savoir comment y réagir. Sa façon de l’appréhender dépend de sa vibration et donc des pensées et des croyances qui le constituent. Si la base de données est chargée plutôt négativement (mauvaise estime de soi, vision pessimiste du monde, peur, phobie, intolérance, trauma, blessures psychiques non guéries, manque de confiance en soi, etc.) alors les conclusions de l’analyse mentale donneront une réaction à la situation plutôt négative (émotions négatives et comportements de défense, d’attaque, réactifs ou excessifs).

Si la base de données est chargée plutôt positivement (bonne estime de soi, vision optimiste du monde, humanisme, foi, résilience, tolérance, paix intérieure, confiance en soi, etc.) alors les conclusions de l’analyse mentale donneront une réaction à la situation plutôt positive (émotions positives et comportements harmonieux, altruistes, tolérants et respectueux).

On comprend donc que la cause du complexe « émotion + comportement » est la nature du mental. Tout part du corps mental. C’est sa vibration qui détermine le comportement du corps émotionnel et physique face à une situation. Pourtant, il semblerait que, sous le coup de l’émotion, le mental ne soit pas clair, ce qui est effectivement vrai. C’est pourquoi, il faudra en parallèle évacuer la surcharge émotionnelle pour avoir accès au contenu sain du mental qui, quoi qu’il en soit, reste le pilier de l’équilibre de l’être.

Et pourtant, vous pourriez me dire : « je pensais que c’était l’inverse car certaines situations me minent le moral ; dans ce cas, ce n’est pas le mental la cause mais bien la situation, non ? »

C’est encore une fois l’arbre qui cache la forêt. Souvenez-vous que vous êtes énergie et que vous attirez à vous les énergies de même nature. Selon la Loi d’Attraction, vous attirez ce que vous vibrez. Cette situation qui vous mine le moral, c’est vous qui l’avez attirée du fait de la nature de votre vibration. Ainsi, la cause originelle c’est bien votre vibration et donc celle de votre corps mental. Si la situation vous mine, alors vous êtes entré dans un cercle vicieux. Vous avez une vibration basse qui attire des situations de basses vibrations qui elles-mêmes vous minent le moral, renforcent vos pensées négatives et font encore plus baisser votre vibration, etc. C’est ainsi que vous percevez la conséquence (la situation) comme une cause, ce qui a pour effet de renforcer vos croyances qui sont justement la cause à changer pour attirer une situation différente. Si vous n’en sortez pas, cela peut mener à des situations dramatiques.

Cependant, faisons bien la différence entre le corps mental et le mental : ce qu’on appelle communément « le mental » a une connotation souvent négative et il est le résultat d’un certain agencement du corps mental.

C’est un sujet que nous développerons plus tard, mais retenez d’ores et déjà que lorsque la conscience de l’individu est focalisée dans les corps inférieurs, avec des besoins inférieurs et égoïstes, le corps mental est de nature inférieure, donnant ce qu’on appelle « le mental ». Ce mental est un programme primitif qui joue son rôle de garde du corps, programmé pour comparer ce qui se présente avec ce qu’il a en base, ce qu’il a déjà vécu et ce qu’on lui a inculqué, pour savoir comment réagir, selon une approche de défense/attaque.

Tout l’objectif de l’évolution est de faire évoluer son mental en supra mental, avec une focalisation de conscience dans les corps supérieurs.

Même si vous avez parfois l’impression d’improviser en situation de stress, le corps mental n’invente rien, il n’improvise jamais, il compose les ordres qu’il donne en fonction des données qu’il a en base, et en fonction du connu.

Le problème avec le corps mental infériorisé c’est qu’il n’agit que dans son intérêt, pour sa propre préservation. Chez un être évolué, c’est le corps causal (chakra cœur) qui va venir temporiser son action par le développement de l’empathie afin que ses décisions prennent en compte la préservation d’autrui. Mais chez quelqu’un avec un corps causal sous-développé et un corps émotionnel non maîtrisé, le corps mental est tout-puissant et autocentré, ce qui donne des comportements dénués d’empathie et très égoïstes.

D’où viennent les pensées ?

Vous êtes-vous déjà demandé d’où venaient les pensées ? Qui les crée ? Et que sont-elles réellement ?

Nous vivons chaque seconde qui passe avec elles. Elles inondent notre espace cérébral si bien qu’il nous est impossible d’arrêter de penser. D’ailleurs, avez-vous déjà essayé d’arrêter de penser ? Les plus entraînés arrivent à embrasser un certain calme mental pendant une certaine période, qui peut aller de quelques secondes à quelques minutes, mais inévitablement les pensées finissent par revenir. Au risque de vous surprendre, les pensées ont une conscience et sont « vivantes » d’une certaine manière. Elles n’ont pas de corps physique ou palpable mais elles sont faites d’un champ d’énergie doté d’une conscience. Tout comme nous existons sur le plan physique, les pensées existent dans leur plan de conscience – le plan mental – et elles sont véritablement créées par des ingénieurs des sphères supérieures. La pensée est l’entité « vivante » qui peuple le plan mental et qui permet à chaque créature dotée de volonté d’user d’intelligence mentale, de réfléchir et de faire des choix.

Nous ne sommes donc pas nos pensées et nous n’en sommes pas les créateurs non plus. Les pensées existent tout autour de nous, dans leur plan d’existence qui s’entrecroise avec le nôtre, c’est pourquoi nous pouvons les percevoir grâce au corps mental, qui n’est finalement qu’un instrument biologique de mesure permettant de capter les pensées, comme une radio capte les fréquences radio. Il est fascinant de comprendre que c’est avec le corps physique que nous percevons le plan matériel, avec le corps émotionnel que nous percevons le plan des émotions (plan astral) et avec le corps mental que nous percevons le plan de la pensée (plan mental). Ces deux derniers plans « invisibles » sont aussi réels que le plan matériel (perceptible avec les cinq sens), et les sens appropriés pour les percevoir sont présents dans les corps émotionnel et mental.

Comment se fait la rencontre entre une pensée et le corps mental d’un individu ?

Qu’est-ce qui fait que nous sommes traversés par une pensée plutôt qu’une autre ? Qu’est-ce qui fait que certaines personnes sont plus enclines à penser positivement et d’autres négativement ? Le paramètre clé est la vibration. Les énergies de même nature s’attirent pour se regrouper. C’est donc votre vibration générale qui attire les pensées de même vibration.

Pour un esprit dominé par l’égo, penser négativement est naturel et il faut s’exercer à positiver ses pensées négatives pour être capable de penser positif durablement. Comme nous l’avons déjà abordé, il s’agit d’investir son énergie exclusivement en soi pour se connaître (voir les chapitres précédents). Il s’agit aussi d’examiner la nature de son corps mental pour identifier les pensées dysfonctionnelles en se basant sur l’observation des émotions qu’elles provoquent. Concrètement, à chaque émotion négative forte, interrogez-vous : quelle pensée vient de provoquer cette émotion douloureuse ? C’est un travail qui paraît fastidieux au début mais qui devient vite automatique.

Comprenez que quelle que soit l’émotion négative que vous ressentez, elle est irréelle. Elle est la conséquence d’une mauvaise interprétation faite par un corps mental qui comprend mal ce qu’il voit ou pense. L’objectif est donc d’apprendre à bien interpréter ce qu’on pense pour s’éviter des remous émotionnels quotidiens.

Par exemple : « pour la énième fois, mon mari vient de me jeter son regard noir alors que j’ouvrais mon livre du Cours en Miracles. Qu’est-ce qu’il a encore celui-là ? Il ne peut pas me ficher la paix ! Mon ventre se serre. Je suis mal à l’aise. J’ai peur, non je suis en colère contre lui ! J’ai l’impression de faire une bêtise. Tant pis, je le lirai quand il ne sera pas là ».

Où situez-vous la cause et la conséquence ? Pensez-vous que son mari est un tyran et qu’il n’a pas à lui dire ce qu’elle doit faire ? Alors sa peur, sa colère et ses douleurs seraient la conséquence d’un mari tyrannique qui en serait la cause ? C’est ce qu’un corps mental « mal informé » penserait. Dans cette situation, le seul tyran est la femme elle-même qui projette sa tyrannie envers elle sur son mari en lui faisant jouer le rôle qu’elle joue avec elle-même. La cause de cette situation est dans le corps mental de la femme qui croit, sans le savoir :

• qu’elle n’est pas libre
• qu’elle doit recevoir l’autorisation
• qu’elle n’a pas le droit de connaître Dieu (sujet du livre)
• qu’elle se doit d’être disponible pour son mari quand il est là
• que faire quelque chose sans lui c’est mal, etc.

On pourrait nommer la cause de différentes manières mais peu importe, elle se situe toujours en elle. Cette croyance, cette cause, génère des conséquences environnementales : elle craint d’ouvrir son livre sur Dieu (est-ce autorisé ?) et il lui jette un regard noir en miroir. Le rôle de cette personne est de s’interroger sur le pourquoi elle ne s’autorise pas cette activité devant lui. Est-ce à propos du contenu du livre ? Du fait de simplement faire une activité sans lui ? Ou est-ce parce qu’il semble avoir besoin d’elle ailleurs ? C’est à ce stade qu’il s’agit de s’interroger sur ce qu’il se passe dans sa tête afin qu’elle comprenne la cause de ce qu’elle vit et ainsi être capable de bien interpréter le message que son mari incarne pour elle. Que lui dit véritablement son mari ? En apparence, il semble lui faire un reproche mais, en vérité, cette femme se délivre un message à elle-même : par exemple, « tu ne te laisses pas vivre ma fille ! » Comprenant cela, elle peut réinformer son corps mental en changeant ce qu’elle croit inconsciemment à propos d’elle-même. Dès lors qu’elle ne se sentira plus redevable, soumise à autorité extérieure ou contrainte à autre chose, elle se sentira libre et pourra lire en paix. Son mari deviendra brusquement indifférent ou mieux, intéressé. Essayez et vous verrez !

Comme nous le verrons plus tard, c’est le niveau de maîtrise et d’apaisement des corps inférieurs qui déterminent la nature énergétique du corps mental de l’individu et donc la nature des pensées qu’il capte. Le corps mental est comme le poste de radio, l’outil de réception des pensées, et c’est la nature du corps émotionnel notamment qui définit la qualité et la précision de réception des fréquences de pensées contenues dans la dimension de la Pensée Universelle. Un corps mental sous l’influence d’un corps émotionnel non-guéri aura peur de la Vérité et préfèrera utiliser les pensées qu’il capte au profit de ses illusions. L’objectif de ce livre est de vous aider à guérir votre corps émotionnel pour développer un corps mental sain et en connexion avec la Vérité de Dieu pour votre paix.

Qu’est-ce qu’une croyance ?

Une croyance est une association de pensées que nous prenons pour vraie et dont nous reconnaissons la valeur. Une croyance nous vient souvent de notre éducation, de personnes en qui nous avons confiance, ou de ce qu’on a pu nous dire sur nous-même ou à propos de la vie. Une croyance s’ancre encore plus en nous par les situations que cette même croyance attire à nous et qui semblent justifier cette croyance.

Par exemple : « Je te dis que je suis nulle ! La preuve, je rate tout ce que j’entreprends ! » ou encore « j’en suis persuadée, je resterai seule jusqu’à la fin de ma vie, la preuve, tous les hommes que je rencontre finissent par me quitter ! ».

Mais n’oubliez pas, on attire ce qu’on vibre, ce qu’on pense, ce en quoi on croit… donc ce en quoi vous croyez, vous le manifestez, non pas parce qu’il existe un Dieu punisseur ou encore parce que vous êtes malchanceux… bien au contraire, parce que Dieu vous aime et veut vous faire prendre conscience de votre pouvoir de création.

Identifier une croyance

Rappelons qu’un égrégore est comme une centrale énergétique avec en son centre une croyance/pensée reconnue et nourrie par au moins une personne. Plus il y a de gens adeptes de cette croyance, plus l’égrégore se nourrit en énergie et plus il est puissant, et donc susceptible d’attirer à lui de nouveaux adeptes.

Quand vous croyez en quelque chose, c’est comme si vous branchiez votre prise électrique dessus pour en capter l’énergie.

Dans le cas d’un égrégore négatif, de basse vibration, il y a échange d’énergie négative. Chacun se nourrit mutuellement de façon négative, ce qui renforce l’un et l’autre dans cet état vibratoire. Dans le cas d’un égrégore positif, de haute vibration, il y a échange d’énergie positive. De même, chacun se nourrit mutuellement de façon positive, ce qui renforce l’un et l’autre dans cet état vibratoire.

Avant de vouloir reprogrammer une croyance négative en une croyance positive, de vouloir attirer des pensées positives ou de se brancher sur des égrégores positifs, il faut d’abord identifier vos croyances et être conscient des pensées que vous nourrissez. Pour cela, il faut mettre de la conscience sur ce qu’il se passe en vous et entamer une introspection. Votre succès dans cette entreprise dépendra de la force avec laquelle vous vous accrochez à vos croyances négatives.

Une méthode vous sera proposée dans un deuxième temps. Pour commencer, nous allons effectuer un exercice pratique.

EXERCICE : Identifier une croyance[1]

L’objectif de l’exercice est d’identifier une croyance dans un récit.

Si vous êtes deux amis à étudier ce livre, vous pourrez vous exercer en binôme :

• Écoutez votre ami vous raconter une difficulté qu’il rencontre sans l’interrompre
• À la fin, demandez des éclaircissements pour en savoir plus sur ses sentiments et son état d’esprit par rapport à sa situation
• Laissez de côté l’envie de résoudre le problème, ce n’est pas votre tâche

Si vous êtes seul :

• Écrivez votre problématique du moment en étant précis sur vos ressentis et votre état d’esprit quant à la situation

Dans cette histoire problématique, une croyance devrait émerger. Identifiez-la.

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[1]  Vous pouvez compléter votre fiche de suivi.