Depuis que le monde est monde, les femmes et les hommes ont des relations sexuelles afin d’assurer leur descendance et, ainsi, la préservation de l’espèce humaine. Jusqu’à il y a peu, cette descendance était d’une importance capitale car tous les membres, dès leur plus jeune âge, participaient à la survie de leur famille par les fruits de leur travail.

 

Pour ce que nous en savons, les êtres humains qui ont des rapports sexuels peuvent, dans certaines conditions, ressentir un certain degré de plaisir pendant l’acte, allant de la simple détente à l’orgasme. Je dis bien dans certaines conditions car il faut effectivement que certaines conditions soient réunies pour que l’acte ne soit pas qu’un acte animal de reproduction mais bien un moment de plaisir et de réunion à deux.

 

Avant d’aller plus loin, je tiens à préciser que ce qui va suivre nécessite une fois de plus une grande ouverture d’esprit de votre part. Cela doit être abordé non pas du point de vue du personnage mais d’un point de vue bien plus élargi, laissant de côté tous vos aprioris à propos de vous-mêmes et du sexe opposé, toute nécessité de défendre votre vécu, votre position ou votre point de vue. 

 

Ce chapitre va traiter de la sexualité au sein du couple. Sachez que si vous vous sentez menacé par ce qui est dit à un ou plusieurs moments durant la lecture, c’est que votre personnage s’est interposé, effrayé par l’essence de la Vérité qui est en train de vouloir émerger en vous. N’y donnez que l’attention qu’il mérite, et continuez simplement la lecture si tel est votre choix.

 

A vous qui êtes en train de lire, ce qui va vous être révélé aura certainement un goût de “je le savais déjà en fait mais c’est tellement dur de se l’avouer”. La vie vous propose aujourd’hui de sortir d’une illusion sclérosante. Le monde a besoin de précurseurs comme vous, amoureux de la Vérité et capables de la regarder en face quand elle se montre, et qui auront le courage d’agir en conséquence dans leur vie, au bénéfice de l’Humanité toute entière. Le rapport à la sexualité est un point central dans notre évolution mais aussi un point très sensible, qu’il n’est réellement et efficacement possible d’aborder que lorsqu’on est prêt.

 

Ainsi, vous qui lisez, vous êtes prêts.

 

Sachez, cependant, que ce qui va suivre est une grande étape dans votre évolution et qu’il n’y aura pas de retour possible une fois que vous saurez. Elle provoquera un grand chamboulement intérieur que vous devrez accueillir avec calme pour qu’il puisse avoir l’effet escompté, c’est-à-dire faire émerger la Vérité en vous afin que vous puissiez l’incarner et l’enseigner par l’exemple.

 

Puissiez-vous donc être guidés à poursuivre la lecture non par curiosité mais bien par une intention d’évolution. Ainsi, tenez-vous prêts.

 

L’Histoire et les témoignages, sans parler de l’expérience propre de chaque femme et de chaque homme, nous démontrent que, pendant un rapport sexuel, le plaisir n’est pas toujours au rendez-vous, et notamment pour la femme. Et pourtant, quelque chose la pousse malgré tout à s’y adonner sans en avoir toujours envie, comme si elle était poussée par une force lui disant que c’est son devoir de femme, se persuadant à coup de culpabilité qu’elle le doit bien à son homme, qu’elle ne peut pas le laisser dans cet état-là, avec tout ce qu’il fait pour elle… et que dire encore non sera source d’un nouveau conflit silencieux qu’elle n’a plus la force d’affronter. Alors, elle achète la paix. 

 

Nous appelons ça la prostitution sociale. Le sexe est une monnaie d’échange que la femme utilise pour acheter la paix maritale, familiale, sociale et parfois même professionnelle. C’est un langage auquel les hommes répondent instinctivement. De plus, quand la femme est assez inconsciente pour en supporter le poids destructeur qu’elle s’inflige, le sexe peut même être un outil de manipulation puissant sur les hommes. 

 

Il existe un inconfortable décalage dans l’approche au sexe entre la femme et l’homme. Pour la femme, l’homme a souvent trop envie et, pour l’homme, la femme jamais assez. De plus, tous deux n’y sont pas attirés de la même façon, ni pour les mêmes raisons. Cette dichotomie est-elle une condition dont les hommes et les femmes devront se satisfaire pour l’éternité ou un manque de Connaissance est-il à l’origine de cette incompréhension inter-genre?

 

La femme ne cesse de se demander pourquoi il y a un tel décalage entre son appétit sexuel et le sien. Comment fait-il pour en avoir autant envie, tous les matins, tous les midis, tous les soirs, quand elle pourrait s’en contenter seulement quelques fois par mois, voire s’en passer parfois carrément. On dirait qu’il a la dalle et qu’il est conditionné pour prendre son repas de sexe trois fois par jour. 

 

Malgré tout, elle se demande bien quel est son problème à elle, car ce n’est pas normal d’avoir si peu envie. L’Homme est sa référence, c’est lui qui dicte la norme et elle cherche à calquer sa nature sur la sienne, elle est conditionnée à se modeler pour le servir et à être ce dont il a besoin et quand il en a besoin. Cette femme vit dans une société pervertie par une vision masculine extrémiste ayant perdue toute sa contrepartie féminine, donnant ce qu’on appelle le patriarcat : l’Homme dans sa toute puissance, dominant et asservissant par nature tout ce qui l’entoure. 

 

Cette femme aime pourtant cet homme et voit sa Beauté, Ce qu’Il Est vraiment, elle est sincèrement Âmoureuse de lui, mais elle n’a pas besoin de lui, elle le choisit. Elle finit par comprendre qu’il n’est pas conscient du jeu auquel il s’adonne malgré lui, tout comme elle-même en était inconsciente jusqu’à ce que la Vie vienne lui ouvrir les yeux.

 

Tous les jours, elle se demande pourquoi sa libido est si basse et irrégulière. Elle vit dans la culpabilité, à se demander qu’est-ce qui ne va pas chez elle et qu’est-ce qu’elle peut faire pour SE changer. C’est le lot malheureusement de beaucoup de femmes, et jamais il ne lui est venu à l’esprit que peut-être elle n’avait aucun problème, qu’il venait probablement d’ailleurs et que ce manque de libido était un moyen de la protéger. Et pour ça, là maintenant, elle voudrait demander pardon à son corps pour ne pas lui avoir fait confiance toutes ces années. 

 

A chaque crise, elle demande « pourquoi j’ai pas de libido et que puis-je faire pour en avoir plus? », comprenez, « afin de mieux servir cet homme ». Mais cette question ne lui donne jamais de réponse satisfaisante, comme si la Vie restait muette à ce sujet, refusant d’accorder à cette femme une bonne libido. 

 

Puis un jour, exaspérée par ce problème lancinant et toujours aussi sclérosant, elle demande dans un élan de colère contre les hommes : « pourquoi ces connards ont-ils quotidiennement besoin de baiser sans que les femmes puissent y subvenir convenablement? Pourquoi ce devrait être nous le problème? On n’a pas de problème, c’est eux qui en ont un!! Quand ils n’ont pas faim, est-ce qu’on les force à bouffer nous? Et au final, culpabilisent-ils de ne pas avoir faim? » 

 

Comprenez cependant que, bien souvent, aucun homme ne force jamais une femme à faire ce qu’elle ne veut pas. Non! Les femmes s’infligent elles-mêmes cette souffrance de part l’éducation patriarcale insidieuse qu’elles reçoivent depuis leur naissance, et ce, depuis des générations, un modèle qui leur inculque que l’Homme est LA référence, LE symbole de la force et que, sans eux, les femmes ne peuvent pas survivre. A une époque où la femme se croit libre parce qu’elle travaille, parce qu’elle vote, parce qu’elle peut divorcer et coucher avec qui elle veut tout en menant sa vie comme elle l’entend, est-elle finalement si libre qu’elle le pense? 

 

L’influence patriarcale n’est plus aussi évidente et visible qu’il y a ne serait-ce que 50 ans, car les femmes s’éveillent et cette société patriarcale doit donc s’adapter pour ne pas perdre son pouvoir sur les femmes. Son pouvoir sur les femmes? Cette influence n’est plus directe, elle devient insidieuse, et elle s’exprime par un tas de petites choses insignifiantes au quotidien qui, cumulées, deviennent des codes de conduites silencieux dans la relation homme femme. Il conviendra à chacun d’identifier ces codes. 

 

Et le pire, c’est que la plupart des femmes défendent ce modèle car il est réconfortant : elles ont l’image de l’homme puissant qui la protège elle et sa famille, en échange (sous-entendu) d’une femme disponible. Quoi de plus normal après tout?!

 

Il ne s’agit pas ici de diaboliser l’homme car cette réalité n’est à ce jour encore possible que parce la majorité des femmes le veulent bien, car si aujourd’hui une femme ou même toutes les femmes venaient à reprendre leur Place Divine de Femme, elles ne seraient pas jetées au bucher, comme il aurait pu en être le cas il n’y a pas si longtemps. Ils ne leur arriverait rien, si ce n’est la (vraie) liberté retrouvée! Mais pour cela, il leur faut faire preuve d’une grande foi en elle pour arriver à faire face à la puissante aura patriarcale qui règne en maître autour d’elle, à chaque seconde et en chaque lieu.

 

Ce que les femmes doivent comprendre c’est que si dominants il y a, alors ce sont bien elles! Mais la nature féminine ne résonne pas comme ça. La femme n’a d’élan pour dominer sur personne. La femme est faite pour harmoniser tout ce qui l’entoure et le plus beau c’est qu’elle n’a rien besoin de faire, cela se fait tout seul, de part sa propre nature de femme. Il lui suffit simplement de s’harmoniser elle-même pour rayonner l’harmonie autour d’elle. Cela pourrait-il être aussi simple? Oui. C’est là où réside le vrai Pouvoir de la Femme : sa capacité naturelle à s’harmoniser elle et son environnement.

 

L’homme ne peut que s’incliner devant une femme qui rayonne sa nature de femme. L’Homme ordinaire n’a que sa force d’homme pour soumettre, mais devant une femme qui sait qui elle est vraiment, cette force n’a plus aucun effet et l’homme s’incline ou s’enfuit pour exercer sa force ailleurs. 

 

Mais s’incliner ne veut pas dire se soumettre. La femme ne soumet pas, ni ne domine. S’incliner veut dire poser les armes, se laisser tomber dans les bras de la Déesse Mère, s’en remettant à elle comme un enfant perdu s’en remet à sa mère pour qu’elle l’aime et le guide. La femme adoucit les mœurs et créer la Vraie Sécurité, que l’homme s’évertue à créer à coup de biens matériels et de sécurité financière. 

 

A l’origine, le patriarcat a peur de la femme car il ne la comprend pas, elle lui semble trop mystique et incontrôlable en esprit. Ses capacités intuitives et son savoir inné l’effraie car il sent que la femme lit trop bien en lui, se sentant mis à nu, en perte de contrôle total. Pour cela d’ailleurs, le patriarcat punira la femme pendant des siècles, éduquant des générations de femmes comme des êtres inférieurs à l’homme, dénuées de toute valeur si ce n’est dans le service à l’homme, si bien qu’elles finiront par oublier leur nature de déesse et finiront par se soumettre bien volontier à l’homme, pensant qu’il fait partie intégrante de leur être et sans lequel elles ne pourraient survivre… tout comme lorsque Dieu créa la femme à partir d’une côte d’Adam : voilà un exemple de code ancestral qui établit la condition de la femme dès son origine : Dieu créa l’homme à son image, et la femme, à partir d’une simple extension osseuse de l’homme.

 

Comprenez qu’une femme dans sa pleine puissance a le pouvoir d’HAR-MO-NI-SER !! Comprenez-vous ce que ça veut dire? Elle a le pouvoir d’alchimiser tous les conflits, toutes les déviances, toutes les peurs, tout ce qui n’est pas harmonie… et Dieu sait comme les hommes ont peur, ils sont terrifiés à l’idée de perdre leur contrôle sur leur environnement et pour cela ils ont développé une société avec un ultra-contrôle sur tout… même sur le calibrage des fruits et légumes, décidant lesquels sont dignes d’être vendus ou tout simplement jetés parce qu’ils ne remplissent pas les standards. 

 

Et finalement, à la question « pourquoi ces connards ont-ils quotidiennement besoin de baiser sans que les femmes puissent y subvenir convenablement?”, voici la réponse que la Voix de l’Esprit donne :

 

« L’Homme et la Femme sur Terre ont été conçus en terme de reproduction, c’est-à-dire que pour qu’ils puissent assurer la pérennité de l’espèce, ils doivent se reproduire souvent, ils doivent être attirés l’un à l’autre souvent. Pour cela, l’Homme a été rendu dépendant énergétiquement de la femme. Il est donc mis en condition chaque matin pour aller chercher sa dose d’énergie chez la femme par le rapport sexuel. C’est pour cela aussi que l’Homme a besoin de sexe à chaque contrariété pour se détendre car, ayant perdu son énergie dans la contrariété qu’il n’a pas su maîtriser émotionnellement, il s’est vidé d’énergie et a donc besoin de se nourrir… et le moyen que la nature lui a appris, c’est d’aller la chercher chez la femme, indépendante énergétiquement et sachant intuitivement se nourrir elle-même de part sa nature féminine et lui permettant un rapport étroit avec la maîtrise des émotions.  

 

Si la femme veut trouver l’harmonie sexuelle avec son homme, elle doit lui expliquer ceci, ainsi que les deux types de rapports sexuels qui existent: le rapport sexuel avec vol et le rapport sexuel en conscience. 

 

Dans le rapport sexuel avec vol, autant l’Homme que la Femme n’ont pas conscience que l’Homme se nourrit de la Femme, sans la nourrir en retour, aussi attentionné soit-il. En tant que Femme, n’avez-vous jamais ressenti un certain mal-être après un rapport, une sorte de petit état dépressif et furtif que vous ne pouviez pas expliquer, et ce, malgré le pied que vous veniez de prendre? Je sais que vous l’avez souvent ressenti, et notamment quand vous vous donniez sans en avoir vraiment envie. Ceci est la preuve du vol d’énergie. 

 

Il ne s’agit cependant pas de culpabiliser l’Homme pour déculpabiliser la Femme, simplement d’expliquer les choses telles qu’elles se passent vraiment afin que chaque partie devienne consciente que le rapport sexuel est beaucoup plus que ce qu’on croit de lui : c’est une arme contre la Femme quand l’Homme ne connait pas la puissance de ce qui se trouve entre ses jambes. Voilà qui devrait redonner un peu de vigueur à ces messieurs. 

 

La Femme s’éveillant à son pouvoir et comprenant sa nature de Femme et ce que ça implique, elle commence, d’abord inconsciemment, à ne plus accepter ce que la société et les consensus patriarcaux lui imposent. Elle commence à dire NON. Pour que les couples qui s’aiment perdurent, la Femme doit expliquer clairement à l’Homme comment se passent les choses, et dont elle a une connaissance intuitive.  

 

Les couples doivent CHOISIR de s’harmoniser, acte redonnant à chacun la connaissance de son pouvoir et la responsabilité que cela implique. Les Femmes ne veulent plus être volées, elles veulent un échange harmonieux et pour ce faire, l’Homme doit être initié à une toute nouvelle approche du sexe :

 

• • il doit d’abord être mis au courant du vol pour lequel il est conditionné, 
  • il doit choisir (ou pas) de ne plus y prendre part et en conséquence, d’apprendre à se nourrir différemment, et donc plus de la Femme. 

 

Comment se nourrit-on sans voler l’énergie des autres? Cela est possible par :

•  
• • l’apprentissage de la maîtrise de ses émotions (il ne s’agit pas de les refouler, mais bien d’en devenir maître, et donc de choisir de ne plus se laisser déséquilibrer par elles), 
  • la maîtrise de ses pensées (décider de choisir celles qu’on va nourrir et celles dont on va se désintéresser), 
  • et par l’entretien de son corps physique (par l’alimentation avec un bon apport nutritionnel et par le sport pour renouveler ses énergies). 

 

De façon inconsciente, le sport est naturellement le choix des hommes pour se décharger et se recharger. C’est un excellent moyen pour eux de se nourrir. Quand l’Homme est capable de se nourrir par lui-même, un nouveau genre de rapport sexuel est possible, c’est le rapport sexuel en conscience dans lequel il n’y a plus d’envie ni de besoin, mais seulement un choix de communion entre deux êtres équilibrés et conscients du pouvoir avec lequel ils s’amusent, tout comme on fait le choix de se faire un bon film. 

 

En d’autres termes, le sexe doit désormais être guidé par un choix de communion et non plus par un besoin primitif de se nourrir. Les Femmes ne seront pas surprises de constater que c’est quand l’Homme en a le moins besoin que leur libido de femme est au plus haut. Pourquoi? Simplement car elles ne se sentent pas menacées par l’aura affamée de l’Homme qui annonce le vol et qui les met en mode auto-protection. Ainsi, leur carapace disparaît et le rapport sexuel devient possible en toute sécurité (pour elle). »

 

 

 

Je le rappelle, ce chapitre n’est pas une ode à la femme, un récit féministe ou un appel au rassemblement contre les hommes ou le patriarcat. Il ne s’agit pas ici de vouloir faire disparaître quoique ce soit, ni même le patriarcat! Ce n’est pas un appel à la lutte ou à la division. 

 

C’est un Appel à la Connaissance!

 

Aux hommes et aux femmes qui lisent ces lignes, où que vous soyez et quelle que soit votre culture, vous avez hérité d’un monde et d’une société dont vous n’êtes pas responsables. Cependant, vous êtes chacun des êtres responsables et votre responsabilité réside dans ce que vous choisissez d’incarner chaque jour. Nous vivons à une époque dans laquelle ne pas savoir n’est plus une excuse ni une option. Ceux qui ont un pouvoir dans ce monde sont ceux qui lisent ces lignes, pas ceux qui semblent tenir le monde d’une poigne de fer. Ce sont ceux vers qui la Connaissance, et de ce fait la Vérité, vient sans même qu’ils ne l’aient parfois consciemment demandée. C’est la connaissance de ce que vous êtes qui vous donne le plus grand des pouvoirs. 

 

 

 

A tous les bons hommes qui entendent, que je ne vous entende pas vous apitoyer sur votre sort d’homme, désormais conscients de ce que votre lignée a infligé et inflige toujours à la lignée des femmes. Que je ne voie point pointer ne serait-ce qu’un soupçon de regret quant à ce que votre inconscience et votre nature mal maîtrisée vous auront parfois guidé à faire aux femmes. Il est de votre devoir d’Homme, dans tout ce que vous êtes de plus grand, de vous honorer pour ce que vous avez été, ce que vous êtes aujourd’hui et ce que vous serez demain. Peu importe qui vous étiez hier et ce que vous avez bien ou mal fait. Ce qui importe c’est qui vous êtes aujourd’hui et ce que vous allez faire de la connaissance qui vient de vous être donnée. Je vous pose la question, qu’allez-vous en faire? C’est votre réponse et sa mise en pratique qui participera à entretenir le monde actuel ou à le faire évoluer.

 

Si votre réponse est autre que “connaissant désormais ma nature d’homme et le danger qu’elle est pour la femme lorsque je ne la maîtrise pas, je m’engage à prendre mon indépendance énergétique, libérant la femme de cette force qui la pousse à vouloir me nourrir”, alors je vous invite à reprendre la lecture depuis le début.

 

A toutes les bonnes femmes qui entendent, que je ne vous entende pas vous apitoyer sur votre sort de femme, désormais conscientes de ce que votre lignée a subi et subi toujours à cause de la lignée des hommes. Que je ne voie point pointer ne serait-ce qu’un soupçon de remords quant à ce que votre inconscience et votre nature mal maîtrisée vous auront poussées à faire, sous le poids de la dominance patriarcale. Que je ne vous voie pas non plus lever haut le poing, hurlant qu’enfin justice vous est rendue. Que je ne vous voie point non plus porter le vêtement de cet homme qui vous aura souillé tous ces siècles, le pointant à son tour de votre petit doigt pour toutes les injustices qu’il vous aura infligées. Il est de votre devoir de Femme, dans tout ce que vous êtes de plus grand, de vous honorer pour ce que vous avez été, ce que vous êtes aujourd’hui et ce que vous serez demain. Peu importe qui vous étiez hier et ce que vous avez bien ou mal fait. Ce qui importe, c’est qui vous êtes aujourd’hui et ce que vous allez faire de la connaissance qui vient de vous être donnée. Je vous pose la question, qu’allez-vous en faire? C’est votre réponse et sa mise en pratique qui participera à entretenir le monde actuel ou à le faire évoluer.

 

Si votre réponse est autre que “connaissant désormais ma nature de femme et le pouvoir d’harmonisation et d’alchimisation qu’elle me confère, je choisis de briser mes chaînes, ici et maintenant, par le simple pouvoir de ma Volonté, me libérant ainsi de l’emprise patriarcale, et d’accepter mon Rôle de Femme sur cette Terre, celui de Grande Prêtresse, déesse de l’Amour, de la Sagesse et de l’Harmonie”, alors je vous invite à reprendre la lecture depuis le début.

 

 

 

Vous comprenez désormais que la sexualité n’est pas qu’une simple histoire de plaisir et de reproduction. La sexualité que nous connaissons est une sexualité utilisée pour soumettre la femme, la dévitaliser un peu plus à chaque rapport et la maintenir dans un état inférieur afin de la tenir éloignée de sa vraie nature qui, si elle lui était révélée, dépouillerait aussitôt le patriarcat de sa dominance illusoire. Si la femme décide de ne plus nourrir l’homme, elle lui fait le plus beau des cadeaux en l’obligeant à développer sa capacité à se nourrir par lui-même, le mettant ainsi sur le Chemin qui le mènera à la Porte de la Liberté.

 

Comprenez enfin que la Sexualité de l’Origine est sacrée dans le cadre de l’Évolution et un moyen de se connecter au Grand Tout, mais dont l’utilisation a été déviée pour en faire un outil de plaisir et de contrôle afin d’assouvir un besoin primitif de survie. Rajoutons enfin que cela est parfait ainsi et qu’il n’y a pas à s’en indigner car cette approche raconte la fabuleuse histoire d’une humanité qui a fait le choix d’une expérience unique en son genre dans notre univers : oublier d’où elle vient pour en retrouver le Chemin.

 

Voyez-vous la Beauté de tout cela, de chaque Homme, de chaque Femme, qui a exploré à la sueur de son front et au prix de sa vie tous les Chemins possibles pour rentrer à la Maison, et développé un panel infini d’outils qu’il ou elle a transmis, aiguisé et peaufiné au fil des générations pour enfin, aujourd’hui, commencer à voir le bout du Chemin, Celui qu’ils cherchaient depuis des éons sans même savoir qu’ils le cherchaient. Le monde s’éveille et la Partie se termine.

 

En vérité, la sexualité, la Nouvelle Sexualité, qui n’est en rien nouvelle et pourtant si nouvelle pour notre humanité, ne doit plus être utilisée pour se nourrir ou pour nourrir, ni même pour faire un enfant. La Nouvelle Sexualité est un acte de rencontre entre deux êtres équilibrés et conscients qui s’harmonisent par la création d’un tourbillon d’énergie entre eux, leur centre fusionnant le temps d’un instant pour vivre l’Unité d’où ils viennent et où ils cherchent à retourner.