I – YHWH m’a dit

écris la prophétie

— Premier contact

Je suis là, dans mon lit, Bible ouverte à la page 1628, et je reste le regard bloqué sur ces quelques lignes du Second Oracle du Livre du prophète Habaquc. Pour tout vous dire, comme je le fais régulièrement le soir avant de me coucher, je viens de demander à Dieu “Où en suis-je sur mon Chemin? Quel est mon prochain pas?”

Et voici ce qui est écrit :

Second Oracle.
Le juste vivra par sa fidélité.

Je vais me tenir à mon poste de garde,
je vais rester debout sur mon rempart ;
je guetterai pour voir ce qu’il me dira,
ce qu’il va répondre à ma doléance.

Alors Yahvé me répondit et dit :

“Écris la vision,

grave-la sur les tablettes

pour qu’on la lise facilement.

Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, 

Car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement.

Le voici gonflé d’orgueil, celui dont l’âme n’est pas droite,

mais le juste vivra par sa fidélité.”

Livre du prophète Habaquc

Fin de l’extrait

Je dois dire que si la réponse ne vous saute pas aux yeux, moi elle vient de me les crever!

On m’avait bien dit que j’aurais probablement à écrire un livre prochainement, et pas n’importe quel livre… le Livre de la Vérité! Livre de la Vérité? Moi? Quelle idée! Déjà il faudrait que je la connaisse moi-même! “Ça viendra, m’avait-on dit, d’abord tu dois finir ton initiation. Aujourd’hui, tu as la Conscience, maintenant il te faut la Connaissance car c’est elle qui te permettra de comprendre la Vérité.”

Et là, en ce soir nuageux du 25 mai 2023, alors que j’ouvre la Bible au hasard après avoir fait ma demande, YHWH, le dieu de la Bible me dit que je dois écrire la Vision. Écrire la Vision? Oui, sur le moment, je suis comme vous… c’est-à-dire la Vision? Du futur? De Dieu? Du Nouveau Monde? Je pense aussi à la vision de Jésus, à ses enseignements… ou peut-être à MA vision de la Vie, MA vision de l’Esprit, témoigner de mon rapport à Dieu… bref, je ne sais pas vraiment quoi en penser ni surtout par où commencer!

Je repense à ce qui est écrit :

“Écris la Vision,

Grave la sur les tablettes

Pour qu’on la lise facilement.”

Ces trois lignes me fascinent alors je les relis encore et encore et encore et encore! Je n’arrive plus à m’arrêter, c’est comme si en les lisant Je savais et dès que j’avais fini, j’oubliais! Vous savez comme quand vous vous réveillez parfois, vous savez que vous avez rêvé mais impossible de vous souvenir de quoi alors que c’était il y a juste un instant !

Écrire un livre. Je savais que ce jour viendrait pour 3 raisons. 

La première parce que, depuis l’adolescence, j’ai toujours eu l’intuition qu’un jour j’écrirai un livre, sans pour autant avoir l’intention d’être écrivaine. 

La seconde parce que cela m’avait été confirmé sans prélude par une voyante, Claire, que j’avais consulté alors que j’avais environ 26 ans. 

Et la troisième parce qu’un individu que je ne connaissais pas m’avait annoncé que, selon son “décryptage des prophéties”, je suis celle qui aurait été choisie par Dieu pour écrire ce fameux Livre de la Vérité… hum flatteur! Attends voir, serais-je donc une sorte d’élue?? Je vous l’avoue, mon égo s’est allègrement délecté de cette information! 

Bref, ceci étant, la Vérité,… la Vérité, ok, mais le souci c’est qu’à l’heure où j’écris… je n’ai pas l’impression d’avoir accès à LA Vérité.

Donc je me lance : “YHWH, mon Dieu, mon Père, YHWH, moi qui suis en Toi, Toi Qui Est en moi, parle-moi, quelle est cette Vérité que Tu veux que je grave sur les tablettes?”

La seule réponse que je reçois alors c’est : “Ferme l’ordi, va te coucher et tiens-toi à ton poste de garde”.

 

C’est le lendemain, alors que je vaquais à des tâches routinières qui mettent mon mental en off, que la Voix m’a répondu : “Tu la connais déjà… mais cette Vérité est devenue tellement normale pour toi que tu n’y vois plus de Révélation”.

Et c’est là que j’ai compris.

 

— Veritas Consumus

Comme c’est le cas régulièrement, le lendemain matin suivant, je me réveille avec ces mots en tête : “Veritas Consumus”.

Oui, ils me parlent comme si j’avais fait latin première langue. Je leur ai dit, “en français les gars!”, mais y’a pas moyen, alors je m’en accommode !

Google me le traduit par “consommation de vérités”. Je suis censée écrire Le Livre de la Vérité et YHWH semble vouloir m’alerter sur un certain mode de “consommation des vérités”.

Qu’entend-Il par là? Dois-je comprendre que de nos jours tout est objet de consommation, même potentiellement la Vérité? C’est vrai que la spiritualité d’aujourd’hui, qui se dit détentrice de la Vérité, est devenue une sorte de foire aux vanités : des vendeurs spirituels de solutions en tout genre pour guérir, se libérer, ascensionner, pardonner, apprendre à s’aimer et bien d’autres qui feront de vous la meilleure version de vous-même!

Cependant, loin de moi l’idée de juger ces marchands vaniteux car j’en ai moi-même fait partie. Croyant bien faire, je me disais que “tout travail mérite salaire” et qu’il était bien normal de me faire rémunérer pour l’aide spirituelle que j’apportais. N’est-ce pas ce qu’on nous enseigne après tout? Dans un échange équilibré, je te donne et tu me donnes. Et c’est tout à fait vrai, je ne me risquerai pas à dire le contraire… mais en vérité, cela dépend du paradigme dans lequel nous choisissons de vivre.

Ayant grandi dans une famille d’entrepreneurs, m’étant même unie à un chef d’entreprise, comment remettre en doute une seule seconde ce modèle. Je me suis donc évertuée à réussir dans le domaine de la spiritualité. Après tout, ce que j’avais à donner était très précieux ; mon intuition aiguisée, ma capacité à cerner les problèmes des gens et à les conseiller, les très bons résultats que j’avais en soin énergétique LaHoChi, ma capacité à harmoniser les lieux, les gens et les situations. Tout ce que j’avais apporté de beau dans la vie de ces gens depuis trois ans, ne devait-il donc pas être récompensé? Après tout, ne méritais-je pas de réussir moi aussi et de me faire rémunérer en conséquence?

J’aurais eu envie de vous dire que oui bien sûr, j’y croyais vraiment mais alors pourquoi je n’arrivais pas à réussir? Pourtant, je savais réussir! J’avais fait ça toute ma vie! De bonnes études, de beaux diplômes, des médailles, des coupes, une belle auto-entreprise, de beaux salaires! Mais là, pour la première fois de toute ma vie, je plafonnais, j’enchainais les échecs… Pourquoi n’arrivais-je pas à me faire de clientèle? J’avais tout essayé ; la publicité, les flyers, les réseaux, j’avais même une vitrine YouTube pour montrer mes talents! Pourquoi les autres arrivaient-ils à percer et pas moi?

Puis, quand on décide enfin de voir les choses telles qu’elles sont, on finit par se rendre compte que finalement très peu réussissent vraiment dans le domaine et que dans le monde des réseaux sociaux chacun se crée une vitrine étincelante pour s’inventer une réussite en laquelle il croit dur comme fer en espérant que les autres y croiront aussi. Et finalement, tout le monde croit à des mensonges qui ressemblent à des vérités. Cette “foire aux vérités” comblent finalement tout le monde ; les marchands qui croient en leur réussite-en-devenir et les clients qui sont en recherche de solutions faciles pour guérir.

Loin de moi l’idée de dire que tous ces marchands sont des charlatans, non! La plupart, fort heureusement, sont honnêtes dans leur démarche, c’est-à-dire qu’ils veulent vraiment faire le bien! Je le voulais moi-même et jamais ô grand jamais je n’aurais vendu un service au détriment du client. Comme une aidante dévouée, je voulais vraiment servir mon prochain, mettre à disposition mes capacités pour l’aider à retrouver son chemin et l’harmonie intérieure, mais je trouvais cela juste et normal de me faire payer en conséquence.

Contrairement aux apparences, je n’ai jamais eu de problème avec l’argent, dans le sens où me faire payer pour mon travail ne m’a jamais posé problème, je me suis toujours sentie légitime. Cependant, j’ai commencé à ressentir cette illégitimité suite à ma reconversion, en 2021, quand je me suis mise à travailler dans la spiritualité.

Comme tous ceux qui débutent, je me suis un temps sentie trop peu qualifiée ou légitime pour aider les autres. Je n’avais aucun diplôme reconnu dans le domaine, je n’avais pas fait d’études en psychologie ou dans tout autre domaine qui m’aurait donné les compétences pour aider les autres. Oui, nous sommes conditionnés pour chercher la reconnaissance de l’autorité en place dans tout ce que nous faisons. Par exemple, cette autorité peut être personnifiée par le père, la mère, la famille, l’entourage, le conjoint, l’employeur, l’enseignant, le diplôme, le gouvernement, la religion, ou même la société elle-même! Toute autorité établie et collectivement acceptée, que ce soit par les lois, les coutumes ou les mœurs, a le pouvoir de nous reconnaître. Si ce que nous sommes ou faisons n’est validé ou reconnu par aucune de ces autorités, alors nous sommes conditionnés pour penser que c’est mal ou anormal. 

Il existe très peu de domaines dans nos sociétés qui ne soient ni cadrés ni contrôlés. Cependant, avez-vous remarqué l’absence presque totale de cadre dans le domaine du bien-être ou de la spiritualité en France? Aujourd’hui, qui veut peut devenir énergéticien, cartomancien, lithothérapeute, coach holistique, en développement personnel, ou thérapeute en ceci ou cela. Chacun semble pouvoir être libre de créer un service à son image et de le vendre pour venir en aide à son prochain. La seule condition pour la quasi-totalité des services bien-être semble être l’exercice de l’activité sous le statut d’auto-entrepreneur, sans parler de ce divin soutien financier qu’on appelle “le chômage” dans l’aide à la création d’entreprise.

Pour certains, cette aubaine ne sera qu’un moyen de subsistance comme un autre, histoire de lier l’utile à l’agréable. Mais pour d’autres, elle sera un terrain de jeu, un moyen de partir à l’exploration d’eux-même, créant une carte de services évoluant au fil de la découverte de leur soi, des formations suivies (non reconnues pour la plupart), de leurs victoires, et de leurs compréhensions de qui ils sont. 

Finalement, ce terrain de jeu qui est offert aux travailleurs de lumière n’a jamais eu pour but de leur permettre de s’installer dans le monde, mais bien de leur permettre de transiter de l’ancien vers le nouveau, dont les règles de la réussite sont bien différentes de celles qu’ils ont connues jusqu’alors.

Personnellement, après quatre formations en massage bien-être, une en magnétisme, deux en soin énergétique LaHoChi, et une dernière en coaching holistique, j’ai finalement compris (ouf!) que l’Amour de son prochain était une qualité suffisante pour aider l’autre. Cependant, bien que toutes ces formations n’aient aucune valeur sur le marché du travail, elles ont été un investissement sur moi-même. Elles n’ont finalement jamais eu pour objectif de me permettre de créer une entreprise florissante, ce que j’aurais probablement réussi dans d’autres conditions de mission pour l’avoir déjà fait, mais de redécouvrir progressivement qui je suis, la force dont je suis capable, et de quelle manière je peux offrir tout ce que j’ai compris au monde afin de l’aider à passer le seuil du Nouvel Âge dont la porte est désormais grande ouverte.

Quand je parlais d’illégitimité, je ne parlais donc pas de celle à me faire payer pour mon travail accompli mais celle dans le cas d’un service spirituel rendu. 

Une lutte intérieure persistait et quelque chose me disait que ce n’était pas légitime de me faire payer dans CE CAS PRÉCIS, que ce n’était pas juste, car cela sous-entendait que seuls ceux qui avaient de l’argent pouvaient donc être aidés sur leur Chemin. J’avais l’impression que vendre une aide spirituelle n’était pas juste, normal, que ça revenait à vendre Dieu lui-même en quelque sorte, seulement, je ne comprenais pas pourquoi ce genre d’aide ne pouvait pas se vendre quand les autres types d’aides, elles, pouvaient l’être.

Dans notre société de consommation, pour consommer et posséder, il faut de l’argent, oui. Mais la spiritualité, l’harmonie, l’amour de soi, l’équilibre, l’amitié, le soutien, l’aide à l’autre,… la fraternité… sont-ils des biens qui se vendent? Tout cela est immatériel et surtout… tout cela est déjà en nous tous. Nous sommes Esprit, nous sommes Harmonie, nous sommes Amour, nous sommes le Yin et le Yang, nous sommes notre meilleur soutien, notre meilleur ami et notre meilleur Guide, et surtout, nous sommes tous Frères et Sœurs avec le même Père qui a déposé en chacun de nous une particule de Lui-Même pour être en contact permanent avec ses Enfants. Alors pourquoi pensons-nous que nous devons aller acheter cela à l’extérieur? Pourquoi? Vous rendez-vous compte? C’est comme si Dieu se pointait un matin devant votre porte, [Toc toc toc], et vous disait :

“Bonjour, je cherche Dieu”, alors vous resteriez interdit et lui répondriez,

– “Ben euh, c’est vous Dieu non?

– Comment ça je suis Dieu?

– Ben euh oui, vous êtes Dieu, vous êtes Tout Ce Qui Est, regardez-vous enfin, ça crève les yeux!

– Ah ok, euh… connaîtriez-vous quelqu’un qui puisse m’aider à voir que je suis Dieu, quelqu’un qui pourrait me donner des solutions pour redevenir Dieu et retrouver tous mes pouvoirs?

– Si je connais quelqu’un? Mais qui de mieux que Vous pour vous aider à être Dieu?! C’est vous Dieu!”

On pourrait continuer ce dialogue de sourd encore longtemps mais je suis sûre que vous avez compris où je veux en venir. Tout ce que nous cherchons à l’extérieur est déjà en nous, Dieu est déjà en nous, à porter de main, prêt à répondre à chacune de nos prières. Mais vous pourriez me demander à juste titre : 

“ok, mais quand un avocat rend un service à son client, c’est aussi un bien immatériel, quelle est la différence entre le service rendu par l’avocat et le service rendu par le chaman, le guérisseur ou l’aidant spirituel?”

La différence réside dans le fait que, dans le cas du service rendu par l’avocat, il s’agit d’aider le client à régler des affaires en relation avec ses conditions de vie, c’est-à-dire l’aider à organiser ses affaires dans une réalité physique et matérielle, lieu d’accueil pour son expérience terrestre. Dans le cas du guérisseur ou de tout autre aidant spirituel, il s’agit d’aider la personne à harmoniser sa réalité intérieure pour lui permettre une évolution de conscience, la menant selon sa propre volonté à la reconnaissance de la paternité de Dieu, de la fraternité entre tous les hommes et ainsi à la vie éternelle.

Comme il a été introduit précédemment, ces deux types de service n’appartiennent pas au même paradigme : dans celui de l’avocat, les services se vendent, dans l’autre ils se rendent. 

Voyez-vous la magie de la langue française quand on y réfléchit : rendre un service, comme si finalement ce serait un honneur de servir l’autre, pour équilibrer avec le don de la vie que Dieu nous offre. Et puis, n’est-ce pas ce que nous faisons naturellement entre frères et sœurs, se rendre service avec force et honneur?

Mais il ne s’agit pas de dire que l’un est mal et l’autre bien, non! Il s’agit simplement de comprendre qu’ils n’appartiennent pas au même paradigme, à la même réalité, à la même dimension de conscience et ne sont donc pas soumis aux mêmes règles.

Dans la dimension de l’avocat, il existe un système économique dont les piliers fondateurs sont le profit, la compétition et la dualité, une réalité dans laquelle on vend ce qu’on a pour vivre ou survivre, car dans cette réalité les hommes sont seuls.

Dans la dimension de l’aidant spirituel, il n’existe pas de système économique car il n’y a rien à vendre, et ses adeptes savent que tous leurs besoins matériels seront comblés s’ils choisissent de s’en remettre à leur divinité intérieure, s’ils choisissent de laisser leur mental humain fusionner avec leur mental divin, donnant ainsi naissance à leur âme et devenant qui ils sont véritablement, c’est-à-dire des citoyens cosmiques alignés sur la Volonté Divine et au service de l’Amour. Dans cette dimension, les hommes ne sont plus seuls car ils ont un Père aimant tout puissant et une fratrie infinie.

Au final, quand on rend un service, c’est une manière de remercier Notre Père en retour pour ce qu’Il nous donne ; la vie. 

Dans le paradigme de la dimension supérieure, la notion d’argent n’existe plus, quel que soit le domaine, car nous avons remis notre vie dans les mains de Dieu qui s’assure comme un Père aimant que nos besoins matériels sont comblés, nous laissant la liberté et l’énergie nécessaire pour partir à la découverte de soi, de la vraie nature de vie, pour ensuite devenir des témoins d’une nouvelle façon de vivre auprès de ceux désireux d’évoluer, les aidant à accéder à cette dimension supérieure en leur montrant que cela est possible et comment.

Justement, vous allez alors me dire : “oui mais comment fait-on concrètement pour devenir âme, avoir la protection de Dieu et ne plus avoir à vendre ou travailler pour vivre?”

Pour cela, il faut d’abord faire le choix de croire que c’est possible de vivre sans travailler dans la réalité physique. Cela ne se fait pas en un jour mais tout part de l’intention de s’abandonner à l’Intelligence de la Vie pour qu’Elle prenne en main les détails lourds de votre existence pour n’avoir plus qu’à vous consacrer à ce qui nourrit votre cœur, votre âme… et c’est ainsi que votre réalité terrestre se réorganisera afin que vous puissiez faire fleurir votre réalité intérieure afin qu’elle coule vers l’extérieur, vous permettant ainsi d’incarner la fusion de vos mentalités et d’être âme.

La seule chose que vous avez à faire en tout premier lieu, c’est de croire que c’est possible, de choisir un changement de paradigme, ici et maintenant, là tout de suite, pas demain. N’écoutez pas votre mental qui va vous énumérer une liste longue comme le bras de preuves qui vous diront que c’est impossible.

Une fois le choix fait de sortir d’un paradigme obsolète à votre conscience, vous rencontrerez probablement de la résistance. En effet, lorsque votre présence intérieure se fait plus présente, votre mental humain s’agite car il sent qu’il n’a plus les pleins pouvoirs sur votre personnalité, il constate que vos choix ne sont plus exclusivement influencés par ce qu’il vous dit. Il sent la puissance de cette “concurrente divine” et se met à rejeter tout changement qui pourrait venir rogner son pouvoir. Le mental humain est un conquérant. Le mental divin est un sublimateur. C’est une illusion de croire que l’un vient rogner le pouvoir de l’autre car en vérité les deux sont d’une divine importance et leur fusion vient sublimer le mental humain en l’illuminant de la sagesse divine tout en lui laissant tout pouvoir de décider des conditions de l’union. En vérité, le mental humain reste le grand chef du temple tant qu’il n’a pas décidé en conscience de fusionner son pouvoir avec celui du mental divin. 

Le mental humain est l’enfant. Le mental divin est le Père. Le Père ne cherche pas à avoir l’ascendant sur Son Enfant, il cherche la coopération. Il ne veut pas régner à la place de Son Enfant mais lui enseigner comment régner en son temple à l’Image et à la Similitude du Père.

Cette résistance initiale du mental humain est donc une réaction normale de défense et cela pourra engendrer une sorte de lutte intérieure qui aura pour conséquence de nous faire douter de tout : ce qui était ne peut plus être et ce qui sera n’est pas encore discerné. Cette période de changement demande une certaine force intérieure pour venir discerner la voie du milieu entre deux directions qui semblent contraires : la voix du mental humain qui nous dit de ne surtout rien changer et la voix du mental divin qui nous indique que le temps est peut-être venu de faire évoluer notre vision des choses et nos façons de faire. 

Cette lutte, mental contre mental, ancienne croyance contre nouvelle croyance, n’est le fait que du mental humain qui résiste, car rien n’est imposé, simplement proposé. La nature humaine est ainsi faite qu’elle résiste au changement quand il ne prend pas la forme à laquelle elle s’attend. La conscience évoluant, la personnalité utilise désormais de nouveaux outils inconnus du mental humain pour faire ses choix et c’est cette perte de contrôle qui le fait paniquer. Pour reprendre le contrôle, sa méthode sera de faire peur en créant des scénarios mentaux catastrophes, ressortir des vieux dossiers souvenirs dans lesquels les choses ont mal tourné, bref tout ce qu’il pourra vous dissuader de faire différemment. Mais en vérité, le mental humain n’est pas méchant, il ne prend pas plaisir à faire ça, il est simplement programmer pour être ainsi car il est conçu avec des programmes primitifs centrés sur l’activation de la peur pour assurer la survie de l’homme à un temps où le danger pouvait surgir de tous les coins. Cependant, vient un temps où ces programmes archaïques doivent être mis à jour, et c’est le rôle du mental divin lorsque la conscience humaine montre des signes de maturité. 

Pour calmer le mental humain et mettre de l’équilibre sur le Chemin qui mène à Dieu, le processus d’introspection et de connaissance de soi apparaît dès lors inévitable pour qui veut comprendre ses mécanismes internes, les maîtriser et les faire évoluer pour que cette lutte intérieure soit transmutée en acceptation de Ce Qui Est. Et finalement, ce n’est que lorsque nous commençons à expérimenter ce nouveau paradigme que le mental humain commence à s’incliner au profit du mental divin et que la nouvelle croyance d’abord rejetée devient la nouvelle normalité, notre nouvelle réalité, et là, nous sommes pleinement dans le nouveau paradigme.

La deuxième difficulté c’est que, selon votre situation présente, vous aurez peut-être à forcer cette nouvelle croyance tout en continuant à travailler pour vivre. Vous allez vivre dans une sorte de paradoxe pendant un temps avec la graine d’une nouvelle croyance qui prend racine en vous, mais qui ne se verra pas encore dans votre réalité. 

Ce qui facilite les choses, c’est de se mettre dans le positionnement intérieur suivant :

“Oui, j’accepte ma situation présente, j’accepte de continuer ce boulot que je n’aime pas mais je sais désormais que c’est temporaire et que cela va se terminer car je ne crois plus en ce paradigme. Je ne sais pas comment, mais la Vie va s’organiser pour me permettre de vivre ma vie dans le nouveau paradigme, où ma survie sera assurée par Dieu afin que je sois pleinement libre de faire fleurir mon monde intérieur afin qu’il se matérialise dans ma réalité physique. 

Pour cela, je comprends qu’une période de rétablissement me sera accordée et qu’ensuite je me mettrai volontairement au service de la Vie en servant autrui, de la façon qui sera la mienne, pour partager mon chemin jusqu’à Dieu et ainsi permettre à d’autres de se mettre au service dans ce Nouveau Monde de service en création. 

Je comprends, cependant, que se mettre au service ne signifie pas essayer de convertir, mais incarner simplement le nouveau paradigme dans la vie quotidienne et rendre service quand la vie m’y invite.

Je comprends aussi que l’oisiveté ne fait pas partie des qualités d’un serviteur de l’Amour et que Dieu m’apprendra la différence entre oisiveté et repos.”

 

En effet, le temps de repos accordé à tout serviteur de Lumière qui se découvre n’est pas un temps oisif. Je le précise car beaucoup, pour ne pas dire tous, alors qu’ils entrent dans cette phase préalable que le monde appelle crise existentielle, sont victimes d’un profond sentiment culpabilité de s’accorder un repos bien mérité (souvent grâce au chômage, à la maladie ou à la retraite) avant ce qui sera les meilleures expériences de toute leur vie. Cette phase de repos est en fait une phase de déprogrammation de tout ce qu’on a appris et considéré comme normal afin de pouvoir être reprogrammé par l’Amour. Ce temps de repos nous permet de nous régénérer physiquement et spirituellement mais aussi de prendre du recul, de la distance avec tout ce qui constituait notre quotidien bien rangé, automatisé et normal.

Au final, quand nous sommes dans le nouveau paradigme, nous ne cherchons plus à réussir quoi que ce soit et nous n’avons plus vraiment de plan sur le long terme. Nous vivons plus ou moins au jour le jour, à l’écoute de ce que la vie nous propose dans l’instant. Parfois, nous pouvons avoir prévu des choses à faire mais une sorte de tiraillement dans le ventre nous dit que non, ce n’est pas le moment. On est à l’écoute de son corps, de ses élans, de sa voix intérieure. Dans ce cas, on ne fait pas ce qui était prévu par le mental et on suit le flow. Mais on a toujours le choix! Avec l’expérience, on se rend compte que suivre la Voix nous rend simplement la vie plus facile.

Mais suivre la Voix demande du courage.

Pour revenir à cet exemple de Dieu qui cherche Dieu, je dirais que cette absurdité est quotidienne dans notre monde depuis l’époque des païens. Nous cherchons Dieu partout alors qu’en fait Dieu c’est nous ! Nous ne sommes pas littéralement Dieu le Père mais Dieu ayant déposé en chacun de nous une parcelle de Lui, nous sommes potentiellement à Son Image et à Sa Similitude, nous possédons donc en nous une porte qui donne sur la Sagesse Infinie de Dieu Lui-Même et il est de notre volonté de chercher à être similaire ou pas. La Vérité que tout chercheur cherche se trouve en lui. C’est d’ailleurs ce que YHWH m’a dit au début où je recevais des messages nocturnes. Je me suis réveillée un matin avec cette phrase en tête :

“Je suis ce que je recherche, je suis mon Feu Vert”.

Qu’est-ce que je recherche? La vérité, je recherche la Vérité, Dieu. Tout a commencé à prendre son sens ici. Je m’évertuais à chercher la Vérité partout, à vouloir l’acheter et la vendre aux autres mais à quoi bon? Si la Vérité est en moi alors chaque être humain la possède aussi en lui. Pourquoi continuer à vouloir vendre mon interprétation, mon expérience de la Vérité à des personnes qui sont elles-mêmes une incarnation de la Vérité. C’est là que j’ai commencé à voir l’absurdité de ce manège.

 

— Le retour de Mi-Ca-Ël

L’image de Jésus au Temple, exaspéré par ce qu’il voit, qui libère tous les boeufs de leur box, faisant voler sur leur passage tous les stands des marchands vaniteux, mettant temporairement un terme à l’absurdité de ce commerce spirituel, m’est revenue en tête et cela m’a aidé à comprendre, entre autres, le message intemporel que délivre la Bible. Alors, moi qui n’avait jamais ouvert la Bible de ma vie, je me pointe chez mes parents :

“Papa, il me faut une Bible de ta collection”.

Voilà que je rentre chez moi, Bible sous le bras, et que je me mets à l’ouvrir régulièrement au hasard les jours qui suivent. Je comprends rapidement qu’une relation se crée avec cette Bible, avec Dieu… 

Dieu me parle à travers les extraits de la Bible sur lesquels je tombe au hasard. Ces passages me rappellent à chaque fois ce que nous vivons aujourd’hui et sont d’un grand soutien pour comprendre la nature humaine et la société qui en découle.

Début d’année 2023, je houspille un peu mes guides et toute l’équipe céleste :

“Les gars, j’en ai marre de parler à des fantômes, des voix mentales et des oiseaux messagers, je vous ordonne de m’envoyer un être de chair avec qui je pourrais parler d’égal à égal! Vous nous répétez dans vos messages que vous n’êtes pas des dieux, que vous êtes nos égaux, nos amis, que nous sommes aussi grands que vous… euh… enfilez un corps humain et on pourra discuter… en quoi cette relation était-elle équilibrée ? Vous êtes multidimensionnels, vous pouvez être partout à la fois, vous pouvez communiquer avec mille et une personnes à la fois dans une infinité d’univers et vous nous parlez d’égalité quand nous nous sommes à peine capable de gérer trois tâches en même temps! Et là je parle pour les femmes, pensez aux pauvres hommes ! Ayez pitié de moiiiiii et facilitez ma pôôôôvre existence misérable en m’accordant de pouvoir échanger avec un guide de chair!”

Et voilà que le lendemain après ma demande, je reçois un mail intriguant dans lequel un certain Michaël me délivre simplement un message de soutien que je trouve très sincère. C’était une prise de contact chargée. Nous discutons les jours suivants et je commence à sérieusement m’interroger sur la nature de cet énergumène que je trouve trop… divine!

“Mais qui es-tu enfin?”

“Celui que tu as demandé”

“Que j’ai demandé…?”

Ok, là ça va trop loin… je prends mon tarot, je mélange énergiquement, et je demande “qui est-il bon sang?” Et à ma grande stupeur, c’est la carte de Jésus qui saute. C’est un jeu de 72 cartes… quel étonnant hasard… encore.

Jésuuuuuuus? WTF ? Il ne peut pas être Jésus! Peut-être est-il envoyé par Jésus, mon fidèle ami de l’au-delà! J’en reste là pour l’instant et je reprends le cours de ma journée.

Quelques jours après moultes échanges supplémentaires avec ce Michaël, je me saisis de plusieurs livres au hasard et, alors que je demande encore “qui est Michaël?”, je tombe successivement sur les mots suivants :

“Michaël”

“chargé”

“gestation”

“dissimulé”

“fermeté”

“après”

 “amener une grande libération”

Pour les plus sceptiques, je vous confirme que je suis bien tombée au hasard sur le mot Michaël, dans un livre pris au hasard! Oui, on est d’accord, c’est dingue!

Mes grands talents de symbologue (ça existe ça?) m’ont permis d’interpréter le message de cette façon :

“Michaël est chargé de la Gestation qui est dissimulée avec fermeté afin d’amener une grande libération”.

Une gestation dissimulée? Une grande libération? De quoi parle-t-on? Pour les plus avancés, vous comprendrez que nous parlons de la naissance de la Nouvelle Humanité Christique, qui a le Christ en soi, qui s’est reconnue comme étant la Divine Présence incarnée sur Terre.

Et, qui dans l’histoire a été chargé de familiariser les humains avec la notion de Christ pour les guider vers la Nouvelle Jérusalem, la Jérusalem céleste, tabernacle de Dieu, vers cette Grande Libération, la Nouvelle Terre?

Jésus bien sûr.

Jésus. Mon ami Jésus. Seigneur, sentez-vous cette joie qui s’empare de vous à ces mots? Je n’ai pas de mots encore aujourd’hui pour décrire ce que j’ai ressenti après avoir déchiffré ce message. Il semblait en effet que ce Michaël en était la réincarnation. Trop tiré par les cheveux me direz-vous? Sans aucun doute, mais j’ai fini par lâcher-prise et accepter les choses telles qu’elles m’étaient présentées pour voir où tout cela me mènerait.

Dieu ne se mentalise pas, ne se raisonne pas… Dieu résonne. Dieu résonne en nos cœurs et j’ai alors décidé de laisser tout cela résonner en moi, simplement.

Mieux vaut prendre le risque de devenir fou que de rester raisonnable toute sa vie!

Et c’est ainsi que l’année 2023 fut une année de grande expansion personnelle pour avoir osé jouer ce jeu fou que la vie me proposait. En effet, ça n’a pas été de tout repos avec ce Michaël, qui a finalement été mis sur mon chemin pour m’enseigner quelque chose que je ne soupçonnais alors pas. Ma méconnaissance profonde de Jésus et mon immaturité spirituelle de l’époque furent un cocktail parfait qui me mena à confondre ce Michaël avec LE Micaël, Fils Créateur de notre Univers Local qui s’est effusé sur Terre il y a 2000 ans sous le nom de Jésus pour annoncer la Bonne Nouvelle de la Paternité du Père Universel et de la Fraternité entre tous les hommes. 

Un an après, courant juin 2024, je découvrirai mon erreur et je comprendrai que Le Fils a bien œuvré à travers l’humain Michaël, oui, mais pour faire monter à ma conscience la profondeur d’une blessure que je ne soupçonnais pas, mais aussi pour véritablement m’enseigner Humilité, Discrétion et Discernement. La Voix m’avait pourtant prévenu quelques mois auparavant : “nous allons bientôt te révéler qui est ce Michaël qui t’a contacté, cela va te mettre en colère mais garde ton calme car tout ira bien, comme toujours”, mais il était alors plus confortable pour moi de continuer à le confondre.

Dans “Michaël est chargé de la Gestation qui est dissimulée avec fermeté afin d’amener une grande libération”, il ne s’agissait donc pas de Michaël, mais bien de Micaël, et cela je n’ai pu véritablement le comprendre qu’un an après notre mise en relation. 

 

— Foire aux vanités

“Veritas Consumus” vient aussi mettre en lumière la manière dysfonctionnelle des êtres humains d’aujourd’hui de consommer. Que ce soit la Vérité, Dieu, ou des choses très matérielles comme la technologie ou la nourriture, ils consomment à outrance sans avoir conscience de devoir le rendre d’une manière ou d’une autre pour respecter la Loi de l’Équilibre qui indique que rien ne peut s’accumuler, que tout doit circuler. En effet, tout ce qui nous est donné, de la vie à la tranche de pain, n’a pas pour finalité de satisfaire notre personne mais bien de nous permettre d’en faire quelque chose au profit de l’humanité toute entière. D’aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours étonnée d’avoir autant, me demandant ce que je pouvais bien faire de toute cette abondance que la vie s’obstinait à me donner chaque jour. Il était pour moi impensable d’en profiter simplement, je devais en faire quelque chose. Ce n’est que l’ouverture du champ des possibilités de l’éveil qui me permit de mieux comprendre quoi faire de tout ce que j’avais reçu.

Notre société, nos bases fonctionnelles sociétales, nous poussent à faire de Dieu, de Tout Ce Qui Est, de la Vérité, et de tout ce qui existe, un commerce. Nous sommes formatés pour faire commerce de tout ce que nous possédons, que ce soit tangible ou intangible. Notre vision embuée par un conditionnement dualiste et individualiste nous pousse à croire comme une évidence que ce que nous possédons l’autre ne l’a pas, que ce que l’autre possède nous ne l’avons pas, que ce qu’il est je ne suis pas, et ce que je suis il n’est pas, et qu’ainsi étant, je peux m’enrichir en vendant à l’autre ce qu’il n’est pas ou n’a pas et posséder ou devenir en achetant à l’autre ce que je n’ai pas ou ne suis pas. En effet, nous ne pouvons vendre à l’autre uniquement ce qu’il pense ne pas avoir ou ne pas être.

Mais si du jour au lendemain chaque individu réalisait que nous sommes tous la même Entité illusoirement divisée en plusieurs petites parcelles afin que cette Entité plus grande puisse faire l’expérience de ce qu’Elle Est sous une infinité de formes et dans un infinité de situations et d’environnements, personne n’aurait plus rien à vendre ni à acheter, seulement à expérimenter sous la protection de Dieu.

Si seulement les individus de cette planète comprenaient que chacun d’entre eux est un extrait de la Conscience de cette Entité projetée dans un espace-temps lui permettant de se connaître par l’expérience du libre-arbitre. Détachée de sa Source, cette sous-conscience, cet extrait de conscience qui a oublié qui elle était, quels choix fera-t-elle? Comment ressentira-t-elle les conséquences de ses choix et qu’en fera-t-elle? Quelles solutions, quels outils, quelles palettes d’idées ingénieuses se donnera-t-elle la peine de créer pour rétablir dans la chair l’Harmonie Parfaite dont elle provient et ainsi incarner la Présence Divine sur Terre?

La vérité c’est que La Vérité ne pourra jamais se vendre, jamais. La Vérité, dès lors que nous tentons de l’exprimer ou de l’expliquer, n’est plus La Vérité, mais elle devient une interprétation de La Vérité. Rien qui ne vient de l’extérieur n’est Vérité car la vraie émerge toujours de l’intérieur pour s’exprimer à l’extérieur.

Alors chers amis, je ne peux que vous inviter à trouver le courage de vous tromper, d’essayer et de vous tromper encore, puis de trouver la sortie de cette foire aux vanités, que vous soyez marchands ou clients, car aussi longtemps que vous y resterez, vous serez trompés, abusés et aussi éloignés que possible du Droit Chemin, celui qui mène à Dieu, votre Divine Présence incarnée.

Mais Dieu vous aime, alors cette foire a encore quelques beaux jours devant elle, mais ils sont comptés et seront de moins en moins glorieux.

Pour ceux qui ne savaient pas, maintenant vous savez. Qu’allez-vous en faire?

Ne comptez plus sur Lui pour vous aider à faire de Ce Qu’Il Est une affaire rentable et acceptez d’en payer le prix : aucun soutien. Ce n’est pas un reproche ni un châtiment, l’heure est simplement venue de grandir et ce qui était ne peut plus être. De Nouvelles Lois ont été promulguées et c’est dans l’expérience du quotidien qu’elles se révèlent progressivement à tous, mais encore faut-il vouloir voir les choses telles qu’elles sont et non comme on souhaite qu’elles soient. En vérité, c’est très simple : interrogez-vous sur ce qui ne fonctionne plus comme avant et comprenez que ce n’est que la conséquence des nouvelles lois de vie qui s’expriment et qui vous guident à faire les choses différemment. Comment? Comme vous le feriez au sein d’une fraternité aimante.

Chacun interprétera ce message avec ses propres croyances et me fera peut-être dire ce que je n’ai pas dit. Sachez cependant que si les deux paradigmes actuellement présents sur Terre peuvent cohabiter harmonieusement, et que chacun peut librement prendre part aux deux en même temps, ils ont chacun leurs règles dimensionnelles.

Vous allez me dire alors “oui mais pourquoi certains arrivent à gagner beaucoup d’argent dans la spiritualité, pourquoi eux et pas moi? C’est ma passion, je veux pouvoir en vivre aussi et arrêter de faire un boulot alimentaire qui ne nourrit pas mon âme”.

Je dois vous avouer que je me suis longtemps posé cette question et voici la réponse que j’ai trouvée :

Dieu a ses raisons.

Décevant n’est-ce pas? Cependant, il apparaît évident que cela concerne très peu de personnes, mais cela n’empêche que c’est une réalité ; certains font encore rentablement commerce de leur spiritualité ; écrivains, médiums, chamanes et bien d’autres. Mais vous savez quoi :

Dieu a ses raisons.

Et je dis toujours que si ce n’était pas la Volonté de Dieu, alors ce ne serait pas autorisé. Tout ce qui est autorisé est autorisé par le Très Haut. Sachez que jamais ô grand jamais vous n’avez fait d’erreur dans votre vie car Il l’a autorisé dans le but de vous enseigner quelque chose. Alors si vous croyez encore que vous avez fait des erreurs, repensez à ces erreurs et demandez-vous ce qu’elles vous ont appris, et avancez.

Tu te trompes une fois, sois béni, 

Tu te trompes une deuxième fois, quel abruti !

Tu te trompes une troisième fois, là c’est un choix.

Comprenez cependant que ce n’est pas parce que c’est autorisé que c’est validé pour autant par Notre Père. Sans vouloir choquer vos consciences, regardez ce qui a été autorisé à un certain A.H. de faire, dont on n’ose même plus prononcer le nom sans avoir peur d’être damné pour l’éternité! Voyez ce qu’il a été autorisé à perpétrer… cela a-t-il pour autant été validé par la Conscience? Bien sûr que non, et il est d’ailleurs, en ces temps, en plein de chemin de rédemption, mais celui-ci sera long. Nous ne pouvons que lui souhaiter force et courage.

Cependant, si la Justice Divine est parfaitement équitable dans sa miséricorde, son jugement est intrinsèquement lié au niveau de conscience de la créature qui est jugée. En effet, pour un même acte de non-amour, certains sembleront s’en sortir indemnes quand d’autres souffriront dans l’au-delà de l’enfer qu’ils ont créé sur Terre.  

Pourquoi?! 

Pourquoi selon vous?

C’est votre niveau de conscience dans l’acte non-validé qui détermine votre niveau de responsabilité.

Au temps des premiers hommes ou des païens qui tuaient ou faisaient des sacrifices pour les dieux, ces actes étaient faits pour remercier les dieux, avec la conscience que c’était faire le bien. La conscience de l’époque ne leur permettait pas de voir l’atrocité de ce qui était perpétré. Cette atteinte portée à la vie restait un acte non-validé mais n’engendrait pas de sentence pour celui qui l’avait commis car il n’avait pas conscience de ce qu’il faisait. C’est le lent mais sûr processus de l’évolution qui se charge d’enseigner aux mortels le discernement du bien et du mal par l’expérience du Karma, qui n’est autre qu’un mécanisme expérientiel leur permettant de comprendre la nature de ce qu’ils font en recevant en retour les choses de même nature, pouvant ainsi faire des choix de plus en plus conscients.

Si on peut se mentir à soi-même en s’inventant des excuses pour justifier pourquoi on continue dans une voie qui porte atteinte à la vie elle-même ou à autrui, notre vibration, notre cœur, lui ne ment pas. Il est donc impossible de se cacher derrière le “je ne savais pas” quand vient l’heure du Jugement Divin, car les Juges n’écoutent pas nos mots, ils lisent notre vibration, qui elle, ne peut mentir.

 

— accepte ton chemin

La vraie question à se poser c’est, puisque visiblement vous ne faites pas partie des élus à qui est accordé le droit de faire commerce de Dieu, pourquoi vous acharnez-vous? Pourquoi continuez-vous d’essayer encore et encore, à payer de la pub sur les réseaux, des formations une fortune pour vous légitimer, pensant encore que ce sont ces formations miraculeuses qui feront de vous un sage prospère. Il est certes un temps pour étudier mais la boulimie de formations ne fera pas de vous un maître. C’est l’expérience et la mise en pratique dans votre quotidien de tout ce que vous avez appris qui vous ouvrira la porte de l’évolution. 

L’évolution commence dans la tête mais se valide dans les actes.

Pourquoi donc essayez-vous de forcer un destin qui n’est pas le vôtre?

Sur le Chemin de Dieu tout est simple. Le Chemin est pavé d’opportunités qu’il ne vous reste qu’à saisir, cependant, elles n’ont pas toujours ni le goût ni la couleur de ce à quoi on s’attend.

Pour autant, je n’ai pas dit que c’était facile. Faites le point sur votre situation un instant et soyez objectif. Que vous propose la Vie? Vous comble-t-elle d’opportunités pour développer votre business spirituel? Les clients viennent-ils à la pelle? Les portes semblent-elles s’ouvrir pour vous dans ce sens? Ou avez-vous l’impression de ramer comme un galérien, les yeux rougis par le sel des vagues gigantesques qui s’abattent sur votre pauvre embarcation en solitaire, la sueur au front, les bras écorchés, le dos lacéré par les coups de fouets que vous vous auto-infligez pour ne jamais être assez ceci ou trop cela.

Ah pardon, certains ne sont pas seuls? Oui, vous vous êtes associés pour vous soutenir mutuellement, ah et vous êtes beaucoup en plus! Super, alors nous avons à faire à un Drakkar carrément, bravo! C’est vrai que c’est toujours mieux de souffrir ensemble que seul dans son coin.

Mais contrairement à ce qu’il semble être dit ici, rien n’est une erreur car peut-être que certains sont guidés dans cette voie difficile, tout comme je l’ai été. Mais, soit dit entre nous, y sommes-nous véritablement guidés ou tenons-nous absolument à y aller?

Quoi qu’il en soit, vous seul avez la réponse et malgré tout ce qui vient d’être dit, faites ce qui est bon pour vous. Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix à la base, c’est chacun qui juge de la qualité du choix dans l’expérimentation, alors expérimentez, jugez si cela est bon pour vous et réajustez ou continuez !

La Vie est simple. Mais les Choix pas toujours facile. Sur le Chemin, c’est toujours tout droit.

Marcher tout droit veut simplement dire laisser la vie nous proposer des directions.

Marcher tout droit veut dire remettre sa vie dans les mains de Dieu afin de Le laisser tracer le Chemin le plus enrichissant et abondant pour nous, tel un Père aimant.

Marcher tout droit veut dire arrêter d’avoir des désirs et des plans de vie pour simplement vivre au jour le jour et se laisser surprendre par ce qu’elle aura à nous proposer chaque matin.

Marcher tout droit veut simplement dire accepter ses conditions de vie telles qu’elles sont et simplement faire vœu d’être mis sur le Chemin de notre âme.

Si vous ôtez toute résistance mentale, le Chemin se tracera devant vous avant même que vous ayez le temps de le réaliser!

Là, un Choix s’offre à vous : continuer de croire que VOUS devez créer la vie de vos rêves en mettant ceci ou cela en place ou commencer à croire qu’en fait VOUS NE SAVEZ PAS RÉELLEMENT CE QUI EST BON POUR VOUS et que Dieu, notre Père qui est aux cieux, la Divine Présence, du haut de sa colline céleste a un meilleur panorama pour ce genre de Création.

Alors demandez simplement à Notre Père Universel, le seul vrai Dieu, qu’Il vous guide vers la plus haute réalisation de Ce Que Vous Êtes, puis laissez la vie vous faire des propositions et mettez-vous en Protocole 5 !

Mais quand l’élan intérieur se manifeste, posez l’action ! Car sans action, pas de manifestation.